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ALORS QUE LES OPERATIONS RUSSES EN UKRAINE SE POURSUIVAIENT : Moscou et Kiev se cherchent un terrain de négociations

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Le chancelier allemand Olaf Scholz considérant, « l’opération spéciale » de la Russie dans la région du Donbass comme « un tournant dans l’histoire  et menace tout notre ordre d’après-guerre (la 2ème guerre mondiale :Ndlr ), Il confirme ce que les experts des questions géostratégiques avancent que le monde multipolaire est en train de s’affirmer et enterrer le monde unipolaire, sous la direction des Etats-Unis, en faveur d’un monde multipolaire.
Alors que les opérations militaires de la fédération de Russie avaient repris, samedi, après une halte, en raison de l’annonce de la disponibilité du président ukrainien, Volodymyr Zelensky d’aller vers des négociations avec Moscou, avant qu’il se rétracte, dans la soirée de samedi, il annonce avoir eu une conversation avec le président américain, Joe Biden et que ce dernier lui a promis un soutien financier supplémentaire. Emboîtant le pas au président français Emmanuel Macron, déclarant samedi, que l’intervention militaire russe en Ukraine «durera» et «il faut nous y préparer», Liz Truss, secrétaire d’État britannique aux Affaires étrangères, a déclaré, hier matin, que le conflit en Ukraine pourrait durer «plusieurs années» et que «Le Royaume Uni soutient absolument l’Ukraine durant ce très long et difficile conflit» a-t-elle indiqué à SkyNews. Précisant : «mais nous ne luttons pas seulement pour les Ukrainiens (…)ce long conflit concerne la liberté et la démocratie en Europe et si nous n’arrêtons pas Poutine en Ukraine, d’autres seront en danger : les pays baltes , Pologne, Moldavie. Et cela peut aboutir à un conflit avec l’OTAN, mais nous ne le voulons pas ». Au rythme des opérations militaires russes déclenchées, jeudi dernier, l’armée russe est arrivée, hier, aux portes de la capitale à Kiev, et des négociations devaient être entamées entre Ukrainiens et Russes, à Gomel,  en Biélorussie. À son arrivée, hier, dans la ville biélorusse, la délégation russe a fait savoir que le délai d’attente pour entamer les pourparlers avec son homologue ukrainien « a expiré ». La délégation russe composée par de hauts responsables, au niveau du vice-ministre de la Défense, du ministère des Affaires étrangères, de l’ambassadeur en Biélorussie Boris Gryzlov et du chef du comité international de la Douma d’État Leonid Sloutsky et du conseiller présidentiel Vladimir Medinsky, à la tête de cette délégation. Sur ces pourparlers, à Gomel, avant qu’ils ne soient annulés, Dmitri Peskov, porte-parole de Vladimir Poutine avait déclaré que « nous serons prêts à les lancer à Gomel. Actuellement (dimanche, Ndlr) nous attendons les Ukrainiens ». Pour le président ukrainien, qui avait quitté la capitale Kiev, samedi ou vendredi dernier, selon des médias, a fait part de son souhait de voir ces pourparlers se tenir ailleurs, qu’en Biélorussie, citant, à Varsovie, à Budapest ou à Istanbul, peu de temps après, son porte-parole avait déclaré, que « Kiev était prête à s’entretenir avec Moscou dans n’importe quel lieu neutre ». Le responsable russe, Dmitri Peskov a précisé que « c’est la partie ukrainienne qui avait proposé la ville de Gomel comme lieu de pourparlers » soulignant que « la suspension de l’opération militaire lors des négociations n’est pas prévue ».

HCR : « 100 000 personnes ont fui leurs foyers et des milliers d’autres ont quitté le pays »
Aux opérations militaires sur le terrain ukrainien, les tentatives de pourparlers entre Russes et Ukrainiens, de nouvelles sanctions occidentales contre la Russie continuent d’être annoncées par les pays membres de l’Otan. Hier, Paris a annoncé, la fermeture de son espace aérien aux avions russes, via un tweet de son ministre des transports, Jean-Baptiste Djebbari, indiquant qu’ «à partir de ce soir (dimanche, Ndlr), la France ferme son espace aérien aux avions et compagnies aériennes russes ».
Peu avant l’annonce du ministre Jean-Baptiste Djebbari, d’autres pays européens dont la Belgique, l’Allemagne, le Danemark, la Pologne, la République Tchèque, les Pays-Bas et l’Italie avaient annoncé cette même décision. Le porte-parole du gouvernement français Gabriel Attal a exclu de nouveau, hier, l’envoi de soldats français en Ukraine, indiquant que Paris «accompagne les Ukrainiens en envoyant des équipements», Alors que la situation des Ukrainiens est difficile voire insoutenable, des milliers continuent de fuir le pays de peur de la mort, par des frappes ou des opérations des miliciens de l’extrême droite ukrainienne, dont les groupes néonazis du bataillon Azov, fortement armé et équipé. Si du côté du Haut-Commissaire de l’Onu pour les réfugiés, il attire l’attention sur la situation humanitaire difficile avec les 100 000 personnes ayant fui leurs foyers et plusieurs milliers d’autres ont quitté, dans la précipitation, le pays depuis le début de l’opération militaire russe, jeudi dernier, le président de la commission des affaires étrangères de l’Assemblée française évoque lui, un éventuel profit à en tirer de ce mouvement de réfugiés. S’exprimant sur Europe 1 à propos de l’opération militaire russe en Ukraine, Jean-Louis Bourlanges, député des Hauts-de-Seine et président de la commission précitée, dira sur les Ukrainiens qui s’apprêtent à quitter leur pays sont pour l’essentiel «des intellectuels» et donc apporteront aux pays d’accueil, sans citer la France, «une immigration de grande qualité dont on pourra tirer profit».
Par ailleurs, le ministère russe de la Défense a appelé, hier, dans un communiqué «toutes les rédactions des médias russes à être vigilantes et à ne pas devenir victimes aveugles des tuteurs occidentaux » chargés d’organiser, poursuit-il «  des pressions dans le champ informationnel» contre la Russie, sans manquer de dénoncer une «désinformation flagrante diffusée par l’Ukraine sur les réseaux sociaux et orchestrée par Washington et l’OTAN ».
Karima B.

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