Une exposition collective d’arts plastiques, intitulée « De sous les décombres, Ghaza en couleurs » a été inaugurée, jeudi à Alger, présentant diverses œuvres d’art qui reflètent la tragédie humaine et l’horreur des crimes de génocide commis par l’entité sioniste contre les Palestiniens sans défense, en particulier dans la bande de Ghaza.
Inaugurée par le ministre de la Culture et des Arts, M. Zouhir Ballalou, à la galerie « Baya » au Palais de la Culture Moufdi-Zakaria, cette exposition collective présente plus de 100 toiles et tableaux artistiques, réalisés par 36 artistes plasticiens, illustrant la tragédie et la souffrance des habitants de Ghaza, en proie à l’agression sioniste barbare qui se poursuit depuis octobre 2023.
A cette occasion, M. Ballalou a indiqué que l’exposition « rassemble des œuvres d’art réalisées par des artistes algériens issus des différentes wilayas du pays, reflétant les souffrances et le combat quotidien du peuple palestinien face au silence international. « Ces œuvres expriment avec spontanéité et sincérité l’importance et la place qu’occupe la cause palestinienne dans le cœur des Algériens (…) ainsi que la position claire et immuable de l’Algérie en soutien à la cause palestinienne », a-t-il ajouté. Le ministre a, en outre, souligné que « l’artiste algérien envoie aussi un message d’espoir et d’amour à travers ces œuvres, qui illustrent la lutte et la résistance du peuple palestinien, afin d’affirmer que la Palestine n’est pas seule et que sa résistance sera inéluctablement couronnée de victoire et de liberté ». Et d’ajouter que ces œuvres sont « un message à nos frères en Palestine pour qu’ils continuent à résister, tout comme l’Algérie avait résisté face à l’Alliance atlantique durant la Révolution de libération ». Cette exposition de solidarité avec la Palestine braque la lumière sur le drame quotidien que vit les Palestiniens dans la bande de Ghaza, en proie au génocide perpétré par l’entité sioniste et ce, à travers des œuvres d’art qui expriment la souffrance des femmes et des enfants et dépeignent des scènes de crime horribles commis par l’entité sioniste. Dans leurs œuvres, les artistes expriment, chacun à sa manière, leur entière solidarité avec le peuple palestinien et dénoncent les crimes ignobles de l’entité sioniste qui bombarde délibérément les maisons, les camps, les hôpitaux, les écoles et les lieux de culte à Ghaza et adopte la politique de famine ». Dans ce cadre, l’artiste Bougara Abdelouahab expose sa toile « le cri de l’enfance », représentant un enfant palestinien terrifié, poursuivi par un avion qui vise son corps frêle, tandis que l’artiste Derradji Omar présente à cette exposition ses tableaux « les déplacés » et « ma solitude » sur le déplacement forcé des Palestiniens. De son côté, l’artiste Sahraoui Karima participe avec une œuvre d’art intitulée « les cris silencieux », réalisée avec plusieurs techniques, représentant un énorme missile qui explose entouré des restes de corps d’enfants, dans un décor de désolation et de sang. Cette exposition qui « a nécessité un an de préparation, exprime le soutien de l’artiste algérien à la cause palestinienne et sa solidarité inconditionnelle avec le peuple palestinien dans ses souffrances », a déclaré à l’APS l’artiste Samir Galbi. L’exposition collective « De sous les décombres, Ghaza en couleurs » se poursuivra au Palais de la Culture Moufdi-Zakaria jusqu’au 15 août prochain.
