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Ahmed Ouyahia à l’ouverture des travaux de la conférence nationale des militantes du RND : « 99% des 1000 milliards Usd ont été dépensés pour le développement de l’Algérie ! »

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Sous sa casquette de secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia a présidé, hier, à la mutuelle des matériaux de construction à Zéralda, l’ouverture des travaux de la conférence nationale des militantes du parti. Après avoir lu son discours, le chef du parti a animé une conférence de presse pour répondre aux questions des journalistes sur l’actualité du pays. La crise à l’APN, la 30ème commémoration des évènements tragiques du 5 Octobre 1988, la crise économique et le fameux livre de Bernard Bajolet, qui a fait couler beaucoup d’ancre, sont des sujets qui ont été abordés lors de cette rencontre. Très connu pour son parler en clair-obscur, Ahmed Ouyahia n’a pas hésité à répondre à toutes les questions posées par les journalistes. Avant de passer aux questions-réponses, Ahmed Ouyahia a, d’emblée, salué les femmes responsables qui ont organisé cette conférence nationale de formation et d’orientation des militantes de son parti ; « La femme algérienne a toujours été en première ligne dans tous les combats pour l’Algérie.» Ensuite, Ouyahia a saisi l’occasion pour rendre hommage aux victimes des émeutes d’octobre 1988. Dans ce contexte, il a précisé que : « les évènements d’octobre 1988 ont plongé l’Algérie dans l’anarchie, puis l’instabilité et ensuite le terrorisme. Les jeunes martyrs de ces évènements ont été victimes d’une manœuvre politicienne », a-t-il estimé dans son discours. Pour ce qui est de la crise économique qui a paralysé l’Algérie depuis la chute dramatique du prix du baril en 2014, le chef de l’exécutif s’est montré rassurant en disant : « grâce à la sagesse du Président Bouteflika, l’état a mobilisé des ressources financières par un recours temporaire à l’emprunt interne, assurant ainsi la poursuite du processus de développement économique et social, en même temps que l’inflation demeure maitrisée. Le meilleur exemple du bien fondé de cette démarche présidentielle vient d’être donné par le projet de loi de finances pour 2019 qui se distingue par l’augmentation des transferts sociaux ainsi que par l’absence de toute nouvelle taxe ou impôt.» Dans cette optique, le Premier ministre a précisé que : «la loi de finances 2019, ne connaîtra aucune hausse sur la TVA, alors que les dépenses de l’état et les transferts sociaux seront plus importants », a-t-il dit. Lors de la conférence de presse, il a mis en exergue les efforts consentis par le gouvernement indiquant que : « 99% des 1000 milliards de dollars sont partis pour le développement. »
B.M. Wali

L’état, les retraités et les radiés de l’armée et… Bernard Bajolet
« Nous appliquons le principe de réciprocité avec la France »

Une occasion s’est présentée à Ouyahia pour s’exprimer sur certaines insuffisances du gouvernement, il a avoué que : « l’état a effectivement des lacunes, et je ne suis pas là pour le défendre », a-t-il fait état sur une question posée sur les récentes inondations qui ont touché la capitale. Tout en précisant que : « le laisser-aller et les avaloirs qui sont complètement bouchés sont les causes principales de ces dernières inondations. L’autre point très important qui n’est pas passé inaperçu, les protestations des retraités et radiés de l’armée, en l’occurrence, le Premier ministre s’est interrogé sur le but des protestations à la veille de la période des élections. « Est-ce qu’ils protestent ou sont-ils utilisés ? », s’est-il interrogé. Pour ce qui est de Bernard Bajolet, l’ex-ambassadeur de France en Algérie qui a consacré 30 pages de haine à l’Algérie dans son livre, Ahmed Ouyahia a réagi aux accusations de ce dernier, en qualifiant de « torrent de haine » ce qu’a dit Bajolet: « Il n’y a pas de crise entre l’Algérie et la France. Il y a une règle qu’ils connaissent très bien, qui est la réciprocité diplomatique. Ils ont retiré la sécurité au niveau de l’Ambassade d’Algérie, nous avons fait de même. Ils agissent sur les visas, on fait aussi de même ».

B. M. W.

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