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AGRICULTURE : Un meilleur système d’irrigation pour un bon rendement

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Présidé par Ammar Oulmi, la Commission de l’Habitat, de l’Équipement, de l’hydraulique et de l’aménagement du territoire à l’Assemblée populaire nationale, s’est réunie dimanche, afin d’écouter, Rabeh Tlaboulma, le directeur général de l’Office national de l’irrigation et du drainage des eaux (ONID).
Le président de la Commission a expliqué à l’ouverture de la réunion l’importance du domaine de l’irrigation et du drainage des eaux dans l’accompagnement du secteur agricole afin de relever le défi de la sécurité alimentaire annoncé par l’État algérien. Cela à travers un programme massif visant à augmenter la surface irrigable et à utiliser rationnellement l’eau pour améliorer les revenus et augmenter la production. De son côté, le DG de l’ONID a précisé que l’office qu’il dirige « est chargé de toutes les tâches de l’irrigation agricole dans les zones irriguées », notamment en matière de gestion, d’exploitation et d’entretien, ainsi que la subordination du service public et la réalisation de projets délégués au compte de l’État. Et a ajouté que l’ONID supervise cinq directions régionales à travers 33 wilayas contenant 44 périmètres agricoles, dont la superficie achevée est estimée à 288.166 hectares et à la superficie irriguée à 229 074 hectares. 
Le même responsable a continué ses propos en soulignant que cet office fait face à plusieurs problèmes, notamment le prix actuel de l’eau et la gestion de la pénurie de ressources, en plus de la difficulté à répondre aux besoins en eau des agriculteurs et la perte de terres agricoles due à l’expansion urbaine. Au cours de la réunion, le président de la commission de l’APN a suggéré l’application d’un processus d’accompagnement des agriculteurs dans le développement de leur production à travers un conseil technique et leur dotant de matériels agricoles et d’équipements d’irrigation modernes par le biais de paiements au détail, et il a également insisté sur la nécessité de récupérer l’eau perdue dans la nature grâce à un programme de dérivation des eaux. 
À ce propos certains députés s’interrogeaient sur les mesures à mettre en place pour sécuriser l’eau d’irrigation, d’autant plus que certaines activités comme la plantation d’arbres fruitiers dans certaines zones ont été arrêtées alors que des pôles agricoles sont en jeu en raison d’un manque d’eau, comme la filière des dattes dans la wilaya de Biskra. Ainsi que les mécanismes utilisés pour contrôler techniquement l’eau et délimiter les quotas des agriculteurs, d’autant plus que certaines zones manquent de canaux pour connecter les usines de filtration et les réservoirs ont été mises en question, tandis que d’autres députés ont jugé nécessaire l’écoute de l’office à l’ensemble du territoire national afin de faire avancer le processus d’autosuffisance alimentaire et créer de nouveaux emplois.
M. Seghilani

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