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AGO DE LA FAF : Gros nuages sur le rendez-vous du 15 avril

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S’achemine-t-on vers un coup de force à l’occasion de l’Assemblée générale élective de la FAF, pour le renouvellement du bureau fédéral et l’élection d’un nouveau président ? C’est du moins ce que laissent penser les informations qui circulent dans les milieux du football qui n’hésitent pas à assurer que le sort du rendez-vous, du 15 avril (AG élective), est déjà scellé et le successeur de Zetchi, sera sans aucun doute l’unique candidat Charaf-Eddine Amara. Et ce qui désoriente dans la guerre des nerfs à laquelle se livrent les différents clans qui contrôlent la sphère du football est le communiqué publié sur le site de la FAF et qui annonce que seul le candidat Amara a déposé son dossier dans les conditions et les délais requis. Ce même document, qui a présenté la composante de la liste des candidats au bureau fédéral, soulève un problème de logique. En effet, comment parler d’une candidature unique et affirmer que « les dossiers déposés dans les délais réglementaires seront examinés, à partir du samedi 10 avril 2021, par la Commission des candidatures, présidée par Abdelmadjid Yahi avant d’annoncer officiellement leur validation ». C’est un petit peu la chose et son contraire ; ce qui risque d’apporter de l’eau au moulin de ceux qui sont déjà en guerre contre le processus d’élection du successeur de Zetchi et de son bureau fédéral. Le communiqué officiel de la FAF évoque une candidature et des candidatures multiples en même temps, allez comprendre quelque chose. Décidément, de gros nuages planent déjà sur le rendez-vous du 15 avril puisque des sources ont indiqué que le président de la commission de candidatures, le président de l’USC, Abdelmadjid Yahi, a fait état de pressions qu’il aurait subies. Qui est l’auteur de ces pressions et quelle a été leur forme ? Les adversaires du processus engagé pour le renouvellement du bureau fédéral ne manquent pas d’affirmer que le candidat Charaf-Eddine Amara ne remplit pas une des conditions exigées pour se postuler à une candidature. À savoir celle de la durée de cinq ans passés à exercer une responsabilité dans une institution, une association sportive de football. Pour eux, il n’a rejoint le CRB que depuis trois ans, ce qui ne lui permet pas de remplir cette condition que doit remplir tout candidat. C’est dire, que l’élection du 15 avril prochain est déjà perçue comme porteuse de risques pour notre football si on se fie aux déclarations de Abdelmadjid Yahi qui a annoncé qu’il « rentre chez-lui après avoir terminé sa mission et que la menace de sanctions de la Fifa est aujourd’hui présente ». Ajouter à cela, le communiqué de Djamel Belmadi dans lequel il avait appelé les candidats à mettre, à l’abri de leur guerre, l’équipe nationale. La balle est maintenant dans le camp de la tutelle, qui pourrait invalider la dernière AGO sur laquelle pesaient déjà de grands motifs d’invalidation.
Slimane B.

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