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AFFAIRE DE LA MINOTERIE DE CORSO : 10 ans de prison ferme requis contre Djamila Tamazirt

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Le procureur de la République près le tribunal de Sidi M’hamed a requis une peine de 10 ans de prison et une amende de 3 millions de dinars contre l’ancienne ministre de l’Industrie Djamila Tamazirt, et 5 ans de prison pour son époux Hafidh Akhenach avec la même amende. D’autre part, le procureur de la République a requis la saisie de tous les avoirs mobiles et tous les fonds des comptes bancaires saisis sur ordre du juge d’instruction. Rappelant que le pôle pénal financier et économique près le tribunal de Sidi M’hamed a entendu, jeudi, les accusés dans l’affaire des minoteries de Corso, poursuivis pour corruption, et en tête desquels l’ancienne ministre de l’Industrie, Djamila Tamazirt. Le procès a débuté par l’audition de la ministre, ancienne directrice générale (DG) du complexe agroalimentaire de Corso (Boumerdès), sur les circonstances de la conclusion d’un contrat de partenariat entre le Groupe Amor Benamor et la minoterie de Corso (Eriad Alger), ainsi que sur les procédures liées à l’expertise sur l’équipement, les raisons de son démantèlement ainsi que la détermination de sa valeur financière et des acquéreurs. L’accusée Tamazirt, poursuivie pour des chefs d’inculpation liés à la dilapidation de deniers publics et octroi d’indus privilèges, a affirmé que « la décision de conclure ce partenariat était intervenue en application d’une correspondance du Premier ministre de l’époque (Abdelmalek Sellal) », relevant qu’elle « ne s’était pas immiscée dans les travaux des commissions de préparation de l’expertise, chargées de l’évaluation financière, l’état des équipements de l’unité de Corso et la définition de sa valeur financière ». L’accusée a également démenti « s’être ingérée dans la décision de démantèlement des équipements », en ce sens que « la vente de ces équipements s’était faite au profit des filiales du complexe relevant de l’établissement public des minoteries sur tout le territoire national, la vente s’étant effectuée pour le compte des établissements publics », a-t-elle dit. « Datant des années 80 du siècle dernier, l’équipement était désuet et ne répondait plus aux nouvelles normes de la chaîne de production de pâtes », a-t-elle expliqué. Par ailleurs, le juge a entendu le responsable de la commission de vente aux enchères de l’équipement de l’unité de pâtes de Corso. L’accusé a indiqué que « la vente des équipements s’était effectuée sous forme de lots, un lot destiné aux minoteries de Sétif et de Constantine, en exécution des instructions qu’il avait reçues de Tamazirt, et suite à quoi les procédures avaient été effectuées conformément à la loi ».Il a précisé, en outre, qu’ »il n’a pas assisté à tous les lots de la vente pour avoir pris sa retraite ». Sarah O.

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