Accueil ACTUALITÉ ADHÉSION DE L’ALGÉRIE AU BRICS : La réponse devrait être donnée début...

ADHÉSION DE L’ALGÉRIE AU BRICS : La réponse devrait être donnée début janvier

0

La réponse officielle à la demande algérienne d’intégrer le bloc économique BRICS, formé par le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du sud, devrait être connue début janvier de l’année 2023 lors du Sommet qui devrait se tenir en Afrique du Sud. C’est dans le cadre d’un travail collectif des membres du groupe que sera traitée toute nouvelle demande d’adhésion de nouveaux membres. Il faut préciser, dans ce cadre, que la volonté de l’Algérie d’adhérer au groupe des  BRICS a été exprimée en juillet dernier par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui avait indiqué que l’Algérie dispose de tous les atouts et remplit toutes les conditions  lui permettant de rejoindre ce groupe. Abdelmadjid Tebboune avait rappelé que l’adhésion de l’Algérie, au club très fermé des BRICS,  est importante pour notre pays estimant qu’il représente un bloc et une force politique et économique avérée et que cela mettrait l’Algérie à l’abri des tiraillements entre les deux pôles. Il faut rappeler aussi que l’envoyée spéciale du président de la République chargée des grands partenariats internationaux au ministère des affaires étrangères, Mme Leïla Zerrouki, avait annoncé, il y a quelques jours, lors de son passage au Forum de la radio nationale, que l’Algérie avait exprimé officiellement sa volonté de rejoindre le groupe des BRICS. La demande algérienne a été d’ailleurs favorablement accueillie par la Russie et la Chine et fortement saluée par ces deux membres du BRICS. Le prochain Sommet des BRICS intervient peu avant deux évènements importants. D’abord, il y a la visite d’État que devrait effectuer le président Tebboune en Russie. Invité officiellement par son homologue russe, le président Abdelmadjid Tebboune devrait se déplacer à Moscou avant la fin de l’année courante. Septembre dernier déjà, Moscou a annoncé un accord de principe avec Alger autour de la visite, du chef de l’État. Au cours de cette visite, la candidature aux BRICS pourrait être évoquée malgré le fait que le « ok » devrait venir de tous les pays membres. L’autre évènement marquant avant la prochaine rencontre du groupe c’est l’arrivée ou de préférence le come-back de Luiz Inacio Lula da Silva aux commandes au Brésil. Il a été au pouvoir lors de deux mandats (2003-2010) et il est de retour, désormais, après avoir remporté l’élection présidentielle  face au président d’extrême droite sortant, Jair Bolsonaro. Lula devrait prendre officiellement ses fonctions le 1er janvier 2023.

Quel est le réel potentiel économique des BRICS ?
En 2006, les ministres des Affaires étrangères de la Chine, de la Russie, du Brésil, et de l’Inde se sont réunis pour la première fois en marge de l’Assemblée générale des Nations unies, marquant ainsi le début de la coopération BRIC. Trois ans plus tard, soit en 2009, ils tiennent leur première réunion en Russie portant la coopération des BRIC au niveau du Sommet. En 2011 l’Afrique du Sud adhère officiellement au bloc qui devient BRICS. Les dirigeants des BRICS ont convenu, à l’unanimité, de développer un partenariat stratégique, plus étroit, plus large et plus complet. Consolider la coopération à trois volets, sécurité politique, économie et l’échange entre les peuples. Le groupe des BRICS, représente en 2021, 42 % de la population mondiale (environ 3 milliards de personnes), 24 % du PIB mondial et 18 % du commerce mondial. Les cinq pays totalisent à eux seuls 24% du PIB (produit intérieur brut) mondial. Sa contribution dans l’économie mondiale est de 25% en ce qui concerne la production, 18% d’échange économique, et 25% IDE c’est-à-dire investissement direct à l’étranger. En plus de la coopération entre les pays qui le composent, ce groupe, engagé dans une rivalité économique avec les occidentaux réunis autour du G7 (Allemagne, Canada, États-Unis, France, Italie, Japon et Royaume-Uni), est favorable à l’élargissement vers un « BRICS+ », notamment avec les demandes exprimées par l’Argentine, l’Arabie saoudite, la Turquie, l’Iran et tout récemment l’Algérie.D’autres pays ont affiché leurs intentions d’intégrer également ce puissant bloc économique, comme le Mexique, l’Indonésie, Nigéria, Thaïlande, Égypte, Kazakhstan, le Sénégal, et les Émirats arabes unies.
B. O.

Article précédentSOCIÉTÉ CIVILE : C’est parti pour les assises nationales
Article suivantCHENGRIHA À PARTIR DE LA 4E RÉGION MILITAIRE : « Notre pays revient avec force sur la scène internationale »