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Acquaculture à Aïn Témouchent : choix de sites pour 10 projets

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Le programme de développement de l’aquaculture-2020 est une feuille de route générale, mise en œuvre par le ministère de la pêche, des ressources halieutiques et développement de l’aquaculture (MPRHDA), qui cadre assez bien les nouvelles orientations du gouvernement. …Aïn-Témouchent est l’une des quatorze wilayas côtières qui se distingue par un programme conséquent pour le développement et la promotion de l’aquaculture sur dix sites, préalablement choisis. Il est à rappeler que les deux fermes-pilotes : AquaTafna à Rechgoun (Béni-Saf) et Aquasol à Sbiât (M’saïd) entreront en production très prochainement, selon les responsable du secteur. Cette dernière a déjà mis en engraissement les alevins de six cages flottantes d’élevage, installées non loin de Cap-Figalo (Bouzedjar). En juin, à l’occasion de la journée mondiale des océans, l’ONG «Défense des intérêts des utilisateurs d’eau et protection de l’environnement», de la wilaya d’Aïn-Témouchent, voulait visiter la ferme Aquasol dans le cadre de ses activités qu’elle a tracées avec la direction de la pêche, mais la visite n’a pas eu lieu parce que le gérant était à l’étranger pour finaliser l’opération portant cages flottantes.
Aussi, il est bon de le préciser, c’est à l’issue de campagnes d’évaluation des stocks continuellement en réduction, dans certaines régions du pays, qu’il a été décidé de recourir à l’aquaculture pour une production de poissons alternative à la pêche conventionnelle. Cette alternative, vue sous cet angle, par les professionnels, permet d’augmenter la production de poissons, de créer des emplois et des revenus additionnels pour les communautés côtières, estime le courant de chercheurs à l’avant-garde de ce programme national à l’horizon 2020. Cependant, il ne faut pas crier victoire sur tous les plans, car de nombreux problèmes ont entravé le succès de certains projets de l’aquaculture, dont principalement celui d’AquaTafna à Aïn-Témouchent. Il a connu un retard énorme dans sa livraison. Les observateurs avérés évoquent le manque de suivi au niveau technique, la sélection erronée de bénéficiaires et le peu d’attention à la planification technique et financière de l’activité. Les nouveaux investisseurs attendent la finalisation des études lancées par la wilaya d’Aïn-Témouchent et sont déterminés à vouloir réaliser leur projet dans les délais de rigueur. Les sites retenus sont S’biât (M’saïd), Madagh (El-Amria), Zouanif (Oulhaça), selon le chargé de l’aquaculture. La pisciculture marine en cage flottante occupe le gros lot avec 8 projets d’envergure, elle est suivie de la conchyliculture avec deux projets.
Durant les 25 dernières années, avaient porté à notre connaissance des connaisseurs, l’aquaculture a connu, certes, des débuts de réticences aussi bien à l’échelle nationale que locale, mais ces temps-ci avec les moyens mis, par l’État, à la disposition des investisseurs, les choses ont commencé à prendre une évolution graduelle et notable. Les promoteurs ont su mettre le doigt là où les choses n’allaient pas et ont misé gros sur la phase de faisabilité des projets. La possibilité d’utiliser des masses d’eau existantes contribue à une réduction des investissements nécessaires à une diminution des besoins en surfaces terriennes qui sont largement plébiscitées par d’autres activités économiques telles que l’industrie, le tourisme et l’agriculture. Les chercheurs veulent arriver à une contribution de l’aquaculture de l’ordre de 50%.
En Algérie, elle est inférieure à 1%, vraisemblablement. Depuis peu, les dispositifs d’aide et d’insertion des jeunes dans la vie professionnelle ont reçu des instructions pour la promotion des petits métiers de la pêche, dont principalement la pisciculture. Ainsi, il a été convenu d’installer une commission mixte regroupant les dispositifs Ansej et Cnac, en vue de dégager un premier jet de candidats potentiels formés dans le domaine de la pêche et l’aquaculture. Il est à noter que les futurs pisciculteurs sont accompagnés et bénéficient d’un financement graduel en plusieurs fois en fonction du taux de réalisation du projet. De cette manière, le contrôle est aisé et l’intervention est possible à n’importe quelle phase du projet.
Boualem Belhadri

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