Accueil À LA UNE ACHAT DES PARRAINAGES POUR LA PRÉSIDENTIELLE : 68 accusés en détention provisoire

ACHAT DES PARRAINAGES POUR LA PRÉSIDENTIELLE : 68 accusés en détention provisoire

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Le juge d’instruction près le Pôle pénal économique et financier près le tribunal de Sidi M’hamed à Alger, a ordonné le placement de soixante-huit accusés en détention provisoire et de trois autres sous contrôle judiciaire pour leur implication dans l’affaire de corruption ayant entaché l’opération de collecte des formulaires de souscription des signatures des prétendants à la candidature à la prochaine élection présidentielle, a indiqué hier, un communiqué du parquet de la République près ce pôle.
«En application des dispositions de l’article 11 du Code de procédure pénale et dans le cadre de l’enquête préliminaire ouverte sur l’affaire des faits de corruption ayant entaché l’opération de collecte des formulaires de souscription des signatures des prétendants à la candidature à l’élection présidentielle prévue le 7 septembre 2024, le parquet de la République près le Pôle pénal national économique et financier informe l’opinion publique qu’en date des 3 et 4 août 2024, soixante-dix-sept suspects, dont des prétendants à la candidature, ont été présentés à la Justice et qu’une information judiciaire a été ouverte à leur encontre pour octroi d’un indu privilège, trafic d’influence, offre ou promesse de dons en numéraire en vue d’obtenir ou de tenter d’obtenir des voix d’électeurs, abus de fonction, obtention de dons en numéraire ou de promesses de voix électorales et escroquerie», lit-on dans le communiqué. «Après l’audition des accusés en première comparution, le juge d’instruction a ordonné le placement de soixante-huit d’entre eux en détention provisoire et de trois autres sous contrôle judiciaire, laissant les six autres en liberté ».
Notant que le juge a ordonné la mise sous contrôle judiciaire de trois prétendants à la candidature aux élections présidentielles, à savoir : Belkacem Sahli, Saïda Neghza et Abdelhakim Hamadi. Ces personnalités politiques sont accusées d’avoir accordé des avantages indus à des fonctionnaires publics, une pratique illégale qui aurait été utilisée pour faciliter la collecte des signatures nécessaires à la validation de leurs candidatures. Le contrôle judiciaire imposé par le juge signifie que ces trois prétendants aux élections devront respecter des obligations strictes, et pourraient être soumis à des restrictions de mouvement ou à des interdictions de communiquer avec certaines personnes impliquées dans l’affaire.
Sarah O.

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