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ABRITÉE PAR CALI EN COLOMBIE : La COP16 s’ouvre sous le signe de la sauvegarde de la nature

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La 16e Conférence des Nations Unies sur la biodiversité, officiellement connue sous le nom de Conférence des Parties à la Convention sur la diversité biologique (COP16), a officiellement débuté lundi à Cali, en Colombie, dans le but de s’accorder sur la mise en œuvre d’objectifs de sauvegarde de la nature d’ici à 2030.
« La valeur ajoutée de la tenue de la COP16 en Colombie réside dans notre vision de la paix avec la nature et dans la reconnaissance du fait que le véritable combat du 21e siècle est celui de la vie », indique la ministre colombienne de l’Environnement, présidente de la COP16, Susana Muhamad Gonzalez. « Si nous parvenons à transformer notre relation avec la nature, ainsi que nos pratiques de production et de consommation, et à mettre en place des actions collectives pour favoriser la vie au lieu de la détruire, nous relèverons les défis les plus importants de notre époque », a-t-elle ajouté, précisant que « la COP16 n’est pas un simple sommet, c’est le chemin qui nous permet de nous mobiliser au niveau mondial vers cet objectif commun ». Mme Muhamad Gonzalez a souligné que « la Colombie devient l’épicentre de l’action climatique mondiale, rassemblant des dirigeants et des experts pour relever le plus grand défi de notre temps : protéger notre planète et assurer un avenir durable ». Quelque 15.000 participants, dont 12 chefs d’Etat, et 103 ministres de l’Environnement, devraient prendre part à cette importante rencontre mondiale à Cali, la troisième plus grande ville de ce pays d’Amérique du Sud, qui compte 2,2 millions d’habitants.
Lors de cette réunion cruciale, les pays vérifieront dans quelle mesure ils respectent le Cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal, un accord international des Nations Unies conçu pour protéger et restaurer la nature. Ils discuteront de la manière de suivre les progrès et de faire avancer la mobilisation des ressources afin d’atteindre les objectifs de ce plan important visant à enrayer la disparition de plantes, d’animaux et d’écosystèmes. L’ancien ministre colombien de l’Environnement, Manuel Rodriguez Becerra, a déclaré à ONU Info que l’un des principaux défis était d’amener les pays à faire des progrès plus significatifs dans leurs plans d’action. « Seuls 20 % des pays ont présenté leurs plans nationaux deux ans après la COP15, au cours de laquelle le cadre mondial a été adopté. Nous espérons qu’au cours de la COP16 à Cali, de nombreux pays présenteront leurs plans nationaux ou le feront très prochainement. Il y a là un échec que nous devons reconnaître, et c’est pourquoi il est si important que des progrès soient réalisés en ce qui concerne le système de suivi des objectifs qui ont été fixés », a-t-il indiqué. La Conférence des Nations Unies sur la diversité biologique, considérée comme l’événement le plus important au monde pour la conservation de la biodiversité, se tient tous les deux ans et rassemble 196 pays. « Le choix de la Colombie pour accueillir cet événement souligne l’importance de la région dans l’agenda mondial de la biodiversité et le rôle fondamental qu’elle joue dans la protection des écosystèmes », peut-on lire sur le site officiel de la réunion internationale.
R. I.

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