L’ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) auprès de l’Algérie, Abdelkader Taleb Omar, a salué, mardi soir, «le rôle constant de l’Afrique en faveur de la cause sahraouie » face à l’absence de volonté politique de l’occupant marocain à se conformer au Droit International, relatif à la tenue d’un référendum d’autodétermination pour le peuple du Sahara occidental, dernière question de décolonisation en Afrique, inscrite sur l’agenda des Nations unies (Onu) et de l’Union africaine (UA) .
Lors d’une rencontre, entre l’ambassadeur sahraoui et Mme Nkrumah Samia Yaba Christina, fille de du leader africain, l’ancien président ghanéen Kwame Nkrumah, en marge de sa participation, à Alger, à la conférence internationale sur « la Révolution algérienne dans sa dimension africaine », dont les travaux ont débuté mardi à l’hôtel Aurassi, elle s’est dite «optimiste quant à la capacité des Africains à régler les conflits sur leur continent, notamment la question du Sahara occidental, loin de toute ingérence étrangère » à travers, a-telle poursuivis « des négociations et un dialogue inclusif, qui débouchera sur la tenue d’un référendum d’autodétermination à même de permettre au peuple sahraoui de recouvrer son indépendance » a-t-elle déclaré aux médias locaux et étrangers accrédités à Alger. Déclarant : « nous saluons le rôle de l’Afrique qui a pris position pour la cause sahraouie après avoir constaté les manœuvres dilatoires et le manque de sérieux du régime marocain dans l’organisation d’un référendum d’autodétermination à même de permettre au peuple du Sahara occidental d’exercer son droit à l’indépendance », le diplomate Omar Taleb, à l’issue de cette rencontre tenue en marge d’une conférence organisée par l’Institut national d’études de stratégie globale (INESG), en collaboration avec le l’institut sahraoui des études stratégiques, a soutenu, qu’ « aujourd’hui, nous devons avoir une position africaine unifiée pour assurer la décolonisation de la dernière colonie en Afrique, libérer tout le continent, amorcer le processus de développement économique, culturel et social et asseoir la souveraineté sur toutes les richesses du continent ». Saluant « le rôle prépondérant » joué par l’Algérie dans le rassemblement des leaders des mouvements de libération, africains et de d’autres pays, notamment dans les années soixante, il a rappelé « la grande contribution de l’Algérie, à la libération de plusieurs pays africains, » soulignant la poursuite du rôle de l’Algérie à ce jour , « de porter le flambeau de la libération des peuples colonisés dont sahraoui et d’œuvrer pour le développement, la souveraineté, le progrès et la prospérité de l’Afrique ».
Pour la fille du leader panafricain Kwame Nkrumah, « l’avenir du continent est dans l’unité des rangs africains et l’impérative convergence des positions et visions politiques sur les questions africaines, l’intérêts des peuples d’Afrique », saluant, par la même occasion « la place importante qu’occupe l’Algérie et du rôle qu’elle joue en Afrique et dans le monde », partant « à son attachement à l’esprit et les principes ayant guider sa Révolution de libération contre la colonisation »
R. I.
