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ABDELKADER GOURI, NOUVEAU PRÉSIDENT DE LA CACI : «Il faut se débarrasser de la règle 51/49»

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Le nouveau président de la Chambre Algérienne de Commerce et d’Industrie (CACI), Abdelkader Gouri, a analysé, hier, la situation économique du pays qui est en pleine crise politique.

S’exprimant dans un entretien accordé au site d’information arabophone Sabq presse, le nouveau patron de la CACI, a décliné les axes de son plan d’action. Aussi, l’environnement économique, les réformes structurelles, la règle d’investissement 49/51, et la lutte contre la corruption, comme sujets d’actualité, ont été abordés par le successeur de Amor Benamor à la tête de la CACI. D’emblée, Abdelkader Gouri s’est contenté d’expliquer sa feuille de route affirmant que la priorité de son plan d’action demeure dans la réforme des statuts des chambres de commerces gelés depuis 1996. « Nous allons entamés l’examen des réformes avec les membres de l’assemblée générale de la CACI, dans les plus brefs délais. L’autre priorité que nous devons entamer est l’éradication de la centralisation des Chambres de Commerce, afin de donner plus d’importance aux Chambres régionales pour l’organisation des rencontres entre les responsables des Chambres pour la concertation et l’examen des préoccupations soulevées par les opérateurs économiques dans tous les secteurs d’activité ». Ajoutant : « nous procédons à mettre en place une feuille de route adéquate pour travailler en collaboration avec les Chambres wilayales. Aussi l’amélioration des investissements, hors la capitale Alger, est un autre défi majeur qui nous attend.»
Interrogé sur la règle d’investissement 49/51, l’ancien président de la chambre de commerce régionale d’El Oued a indiqué que « cette loi d’investissement, l’un des points les plus importants, doit être révisée lors du nouveau code. Je propose de se débarrasser complètement de cette loi qui freine l’économie nationale, car avec les mêmes règles de cette loi on ne pourra jamais convaincre les vrais opérateurs économiques étrangers de venir investir en Algérie. Dans ce cadre, il faut s’enquérir des modèles économiques des pays voisins, vu que des résultats probants ont été enregistrés sur plusieurs plans grâce à l’éloignement de cette loi ». Pour s’appuyer sur son avis, Gouri dira que « des pays limitent le taux de participation de l’opérateur économique local à 10%, et proposent un pourcentage de 90% aux étrangers pour les mettre dans des conditions de travail plus confortables », a-t-il dit. à propos de la dévaluation fulgurante du dinar et l’absence du marché de change en Algérie, le nouveau président de la CACI précise que « ce dossier figure parmi les procédures que nous envisageons de discuter avec le gouvernement afin de redonner au dinar sa valeur », ajoutant dans ce sillage : « Si on n’éradique pas le marché noir de la devise, on ne pourra jamais réaliser cet objectif, vu que le marché informel impose un très large écart entre les cours de la banque et les cours du marché noir », a-t-il précisé. Par ailleurs, le successeur d’Amor Ben Amor à la tête de la CACI, s’est exprimé sur l’ouverture des dossiers de corruption par la Justice, il dira que «Nous soutenons toutes les procédures que la Justice a prises, ces derniers temps, pour le jugement des hommes d’affaires corrompus. Nous assurons que la justice a réagi pour combattre tous les crimes qui menacent l’économie du pays. Je dirai que toute personne, impliquée dans des affaires de corruption, doit payer le prix, plusieurs pays on réussi dans la lutte contre la corruption et l’Algérie doit prendre le même chemin pour le faire». Avant de conclure, Abdelkader Gouri soulignera que «le secteur privé d’investissement n’aura pas besoin des hommes d’affaires corrompus.»
Med Wali

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