Le ministre de l’Énergie, Mohamed Arkab, a affirmé que l’installation d’Amine Remini en qualité de nouveau président de l’Autorité de régulation des hydrocarbures (ARH), en remplacement de Nadil Rachid, s’inscrivait dans le cadre de la dynamique continue que connaît son secteur, saluant le rôle « pivot» de l’ARH dans la garantie de la transparence et de l’efficacité dans la gestion des activités afférentes aux hydrocarbures, ainsi que dans le soutien de la compétitivité de l’Algérie en tant que destination d’investissement, selon le communiqué. Le ministre a également souligné que l’Autorité demeure « une pierre angulaire dans la concrétisation des réformes structurelles du secteur et dans le renforcement de l’attractivité de l’investissement dans l’industrie énergétique », réaffirmant le soutien total du gouvernement dans l’accomplissement de ses tâches. « La prochaine étape exigera de l’ARH la poursuite de ses efforts de renforcement de l’efficacité des instruments de régulation et de développement des mécanismes de contrôle des activités, et ce au service de l’économie nationale et de la préservation des ressources énergétiques nationales », a-t-il dit. Après avoir salué les compétences et l’expérience de Remini dans le secteur, qui occupait dernièrement le poste de directeur général des hydrocarbures au ministère de l’Énergie, des Mines et des Énergies renouvelables, le ministre a affirmé que sa nomination reflétait la volonté de l’État de promouvoir les compétences nationales et de leur confier des responsabilités stratégiques, renouvelant son soutien total dans ses nouvelles fonctions. Le ministre d’État a, en outre, exprimé sa gratitude et sa reconnaissance à Rachid Nadil pour les efforts qu’il a déployés durant sa période à la tête de l’Autorité.
Remini veut travailler avec transparence et rigueur
Pour sa part, Remini a exprimé « sa reconnaissance au président de la République, Abdelmadjid Tebboune, pour la confiance placée en sa personne, ainsi qu’au ministre du secteur pour sa nomination à ce poste », affirmant qu’il assumait ses fonctions « avec un esprit de responsabilité et d’engagement, dans le cadre de la continuité du travail institutionnel mené par l’ARH depuis sa création en 2005 », selon la même source. Le nouveau président a précisé que sa mission sera axée sur le renforcement de la transparence et de la rigueur dans les mécanismes de régulation, l’ouverture de canaux de dialogue avec les différents acteurs, la modernisation des méthodes de travail de l’Autorité et la promotion de l’innovation, en sus de la valorisation des compétences internes afin d’en faire un levier de performance. Il a assuré que « l’Autorité restera un acteur stratégique au service de la souveraineté énergétique de l’Algérie, en veillant à l’équilibre du marché, à l’instauration d’un climat concurrentiel, et à l’accompagnement de la transition énergétique engagée par l’Etat ». À noter que la cérémonie d’installation s’est déroulée lundi dernier, en présence de la secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Énergie, chargée des Mines, Karima Bakir Tafer, du secrétaire d’État auprès du ministre de l’Énergie, chargé des Énergies renouvelables, Noureddine Yassaâ ainsi que des PDG des groupes Sonatrach, Sonelgaz et Sonarem. Étaient également présents les présidents de la Commission de régulation de l’électricité et du gaz (CREG), de l’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (ALNAFT), et de l’Agence nationale des activités minières (ANAM), en sus des cadres du ministère et des membres du comité directeur de l’ARH.
Ania N.
