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A moins d’une semaine de la décision de Trump sur l’accord iranien : Flambée des cours pétroliers

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À moins d’une semaine de l’annonce par le président des États Unis, Donald Trump, prévue le 12 mai prochain, sur le retrait ou pas de son pays de l’Accord nucléaire iranien, les cours du pétrole enregistrent des progressions. Sur l’intercontinental Exchange (ICER) de Londres, le prix du baril a atteint vendredi, la barre des 74,87 dollars, et les 69,72 dollars, sur le New York Mercantille Exchange (Nymex), une hausse qui va se poursuivre, selon des experts. En plus de l’impact de la semaine précédant la décision du président américain sur l’Iran, perspective engendrant « beaucoup de volatilité» , sur les cours du marché pétrolier, ; selon des experts, l’annonce par Téhéran avertissant, jeudi denier, qu’elle quitterait l’accord nucléaire si Washington décide de quitter le dit accord, a fait réagir le cours du baril de l’or noir, à la hausse. Les tensions entre Washington, israël et l’Iran, qui s’inscrivent, dans la durée, du moins, jusqu’au jour j, date de l’annonce attendue du Locataire de la Maison Blanche, alimentent les craintes « d’un choc sur l’offre » selon les commentaires d’expert, estiment cependant, qu’avec un délai de six mois pour les pays qui importent du pétrole iranien, le marché « devrait garder l’équilibre » selon eux. Dans le sillage de sa hausse, notamment vendredi dernier, celle-ci a été limitée, en deuxième partie de séance après l’annonce, « d’une forte hausse du nombre hebdomadaire de puits de pétrole actifs aux États-Unis », un indicateur avancé de la production américaine publié par la société Baker Hughes, indiquant une augmentation de 9 unités, à 834 puits après avoir déjà avancé de 5 unités la semaine précédente. Ce qui a amené, James Williams, de WTRG de souligner que «ces données ont certainement empêché les prix d’aller plus haut et le pétrole côté à New York de franchir la barre symbolique des 70 dollars» a-t-il estimé. Aussi et selon des données publiées mercredi dernier, par l’Agence américaine d’information sur l’Énergie (EIA), la production américaine a atteint « sa dixième semaine de record de suite depuis que ces statistiques ont commencé à être compilées en 1983 » et les États-Unis, poursuit la même source « extrayant en moyenne 10,62 millions de barils par jour (mbj), contre 10,59 mbj la semaine précédente.» Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison, en juillet prochain, a fini à 74,87 dollars sur l’ICE de Londres, vendredi dernier, enregistrant une hausse de 1,25 dollar par rapport à la clôture de jeudi. Toujours soutenu par les craintes sur les tensions entre Washington et Téhéran, la nouvelle hausse des cours du pétrole s’est produite malgré l’annonce, cette semaine, d’une nette progression des stock et de la production de pétrole aux États-Unis. Pour les spécialistes du marché pétrolier mondial, La tendance graphique du baril de brut de la mer du Nord est haussière « tant qu’il évolue au-dessus des 66,65 dollars » selon eux. Depuis plus d’une semaine, ce n’est plus, la problématique de l’offre et les stocks américains qui dictent le cours du prix de l’or noir, mais les craintes géopolitiques précitées, qui vont en s’accentuant, avant le 12 mai, prochain, en l’absence de tout élément permettant de lever le voile sur la posture qu’adoptera, en fin du compte, Donald Trump, sur l’accord nucléaire iranien. La crainte des investisseurs de voir de nouvelles sanctions contre l’Iran puissent perturber l’offre mondiale de pétrole, d’autant plus que ce pays est classé, au rang du 3ème producteur de l’Opep, et avait été autorisé à reprendre ses exportations pétrolières en janvier 2016, après la conclusion de l’accord, en 2015 par les États-Unis, la Russie, la Chine, la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne et l’Iran.
Karima Bennour

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