Le secrétaire général du Mouvement populaire algérien (MPA), Amara Benyounès, a suggéré de revenir sur certaines « mesures qui entravent la relance de l’économie nationale, tels le droit de préemption et le refus de recourir à l’endettement extérieur », afin de jeter les bases d’une économie nationale productive.
Benyounès qui ouvrait vendredi l’université d’été de son parti a estimé que le relance de l’économie nationale passait par l’économie du marché. « le régime socialiste a montré ses limites dans tous les pays qui l’ont adopté », a-t-il argué, appelant à placer l’Entreprise au cœur de l’économie nationale pour passer d’une économie rentière à une économie productive. « Il est nécessaire de lever certains obstacles qui entravent la relance de l’économie nationale », a-t-il soutenu, préconisant la facilitation de l’accès des investisseurs au foncier.
Après avoir appelé à des mesures rigoureuses pour faciliter le financement des projets par les banques, le responsable a proposé de revenir sur le droit de préemption et la règle 49/51 et de reconsidérer la politique nationale de soutien aux prix qu’il a considérée « inéquitable et inefficiente ». Pour Benyounès, « une politique alternative qui permette aux seules familles nécessiteuses de bénéficier de l’aide de l’État s’impose ». Il s’est également interrogé sur le retard de l’adhésion du pays à l’Organisation mondiale du commerce (OMC). 97% du commerce mondial passe par l’OMC, a-t-il martelé. Sur un autre registre, le SG du MPA a exprimé son soutien aux réformes du secteur de l’Éducation, qui sont celles du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Il a plaidé pour l’édification « d’une École moderne qui forme des cadres et des citoyens non des militants politiques ».
Il a indiqué que son parti tiendra son congrès national, les 2 et 3 décembre prochain. Le MPA est présent dans 91 communes, cela lui permettra de participer aux prochaines élections », a assuré Benyounès, soulignant que « les prochaines échéances électorales doivent donner lieu à une compétition de programmes non pas à un règlement de comptes ». Il a lancé un appel aux autres.