Dans une lettre adressée à la ministre de l’Éducation nationale, Nouria Benghebrit, le collectif des professeurs techniques des lycées techniques, affilié au CLA, ont appelé à une relecture du chapitre relatif à la promotion des enseignants.
Ces derniers refusent leurs exclusion du bénéfice de promotion aux postes nouvellement créés. À travers cette demande parvenue, hier à notre rédaction, les professeurs techniques des lycées ont sollicité la première responsable du secteur de l’éducation, afin de procéder à la révision du chapitre (4) concernant la promotion des professeurs d’enseignement technique issus des grades professeur technique des lycées au poste de chef d’atelier, et professeur technique des lycées au poste de chef des travaux, aux grades de professeur principal et professeur formateur de la circulaire 003,en date du 12/10/2015. Cette catégorie d’enseignants considère dans leur lettre qu’il y a eu élimination du grade de professeur technique des lycées intégré au grade de professeur technique des lycées en poste de chef d’atelier. Rappelant qu’ils étaient victimes de l’ancienne réglementation et des lois en relation avec la réforme du système éducatif, les PTLT ont exprimé dans le même document le refus catégorique de les exclure du bénéfice de promotion aux postes nouvellement créés à savoir professeur principal et professeur formateur. à ce propos, les signataires de la lettre, intégrés après la promulgation de la loi fondamentale 315-08, ont souligné que la circulaire 003 était sensé régler les cas en suspens, seulement, poursuivent-il, les services du ministère de l’éducation nationale, et des différentes directions ont mal traduit ces textes. Pour plus de précisions, les PTLT rappellent les principaux points énoncés dans la circulaire 003 en date du 12/10/2015. Ils citent, à titre d’exemple, la promulgation au grade de professeur principal de l’enseignement secondaire des fonctionnaires du secteur des professeurs techniques des lycées ayant été promus au grade de professeur d’enseignement secondaire et ayant dix années d’ancienneté à la date du 31/12/2014 par le cumul de l’ancienneté acquise au grade de professeur d’enseignement secondaire et l’ancienneté acquise au grade de professeur technique des lycées en poste de chef d’atelier ou, professeur technique des lycées en poste de chef des travaux. il s’agit, également, de la promotion au grade de professeur formateur de l’enseignement secondaire, les fonctionnaires du secteur des professeurs techniques des lycées ayant été promus au grade de professeur d’enseignement secondaire ayant vingt (20) années d’ancienneté à la date du 31/12/2014 par le cumul de l’ancienneté acquise au grade de professeur d’enseignement secondaire et l’ancienneté acquise au grade de professeur technique des lycées en poste de chef d’atelier ou, professeur technique des lycées en poste de chef des travaux. Toujours dans le même contexte, les signataires déplorent que le service du personnel au niveau des directions de l’éducation s’est contenté en se basant sur les instructions du directeur du personnel du ministère de l’éducation nationale, lors du calcul de l’ancienneté acquise au poste de professeur des professeurs techniques des lycées ce qui a causé, selon eux, la perte de l’ancienneté acquise avant 2008, sachant que l’article 65 stipule l’intégration dans le grade de professeur technique de lycée, chef d’atelier, les professeurs techniques des lycées, chefs d’ateliers, titulaires et stagiaires. Expliquant que l’opération énoncée dans le décret 315-8 dans son article 65 est considérée comme étant une intégration linéaire, garantissant au fonctionnaire son ancienneté dans son grade d’origine, les PTLT estiment, pour conclure, qu’il aurait fallu calculer l’ancienneté acquise par le professeur technique des lycées (Intégré en 2008) depuis la date de sa première nomination.
Ania Nait Chalal