La campagne oléicole à Mila s’annonce fructueuse et florissante cette année. C’est ce qu’ont affirmé les oléiculteurs qui tablent sur une bonne récolte et qui entament la cueillette sous de bons auspices. ».
La récolte sera meilleure cette année vu la disparition quasi-totale de grêle et des maladies parasitaires, à l’image de la mouche d’olive qui a fait ravage durant les années passées. », nous déclare un oléiculteur de la région nord de la wilaya de Mila.Cette région a connu une extension remarquable de la superficie d’oliveraies et un engouement perceptible envers cette activité ancestrale. Particulièrement des jeunes se sont adonnés à l’oléiculture et tentent d’augmenter la production qui dépassera, cette année, les 90 000 quintaux d’olive qui, après trituration au niveau des huileries traditionnelles et modernes, offre une quantité qui frôlera les 20 hectolitres d’huile d’olive. Beaucoup d’opérateurs économiques et agriculteurs se sont investis dans ce créneau prolifique. Aidés par l’Etat dans leur majorité, dans le cadre de différentes formules (RFIG et renouveau rural), ces oléiculteurs ont relativement atteint leur objectif escompté, en dépit des contraintes dont ils font face.
Oliveraie Mechitoua à Rouached : un exploit méritoire
La rudesse d’une terre montagneuse rocailleuse, stérile et parsemée de sauvages plantes à épines , n’a pas empêché un jeune agriculteur et sa famille de la transformer en une splendide oliveraie , malgré les moyens rudimentaires disponibles. Cette délicate besogne a débuté en 2007 lorsque ce dernier s’est engagé à rendre l’âme à cette terre aride et rocheuse. » C’était vraiment difficile de réhabiliter ce lopin de plus de 7 hectares. Convaincu de la générosité d’une terre dûment exploitée , cet agriculteur a commencé son aventure par la plantation de 3000 arbustes d’olivier. Tout allait bien, mais le problème qui taraudait l’esprit de cet agriculteur, c’est l’eau qui fait défaut.
Un acte de concession SVP
A présent, son rêve est d’avoir un acte de concession pour une exploitation plus rentable de ce lopin. Il nous a fait part des aléas de la démocratie et « du laxisme d’une administration locale qui n’avance que des promesses sans suite », nous annonce-t-il. Et de poursuivre que son dossier de demande d’acte de concession de terre agricole a été déposé en 2009. Et depuis, aucune réponse n’a été donnée, en dépit de ses doléances adressées aux services concernés à tous les niveaux. Et de préciser que ce précieux document lui permettrait de jouir de tous les avantages accordés par l’Etat, notamment un système d’irrigation fiable susceptible de sauver ce verger.
Dans une longue lettre adressée au ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, cet oléiculteur a exposé sa situation qui perdure et sans issue depuis 2007. Il a évoqué les déclarations de Sid Ahmed Ferroukhi concernant le montant réservé par le ministère de tutelle , frôlant les 50 milliards de dinars destinés à l’accompagnement et au soutien des investisseurs algériens dans le domaine agricole pour une meilleure production permettant l’exportation des produits agricole via les facilités , les crédits et les actes de concession.
A.Ferkhi
