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Statut de l’imam : les revendications en cours de traitement

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Satisfaite de sa dernière rencontre avec la tutelle, la Coordination nationale des imams et des fonctionnaires des affaires religieuses et des wakfs affiliée à l’UGTA s’attend à une réelle prise en charge de sa plateforme de revendications.
Lors d’une conférence de presse dédiée à l’évaluation de la rencontre l’ayant regroupée, mercredi dernier, avec le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, le secrétaire général de la Coordination des imams, Djeloul Hadjimi, a affirmé hier que la Coordiation reste optimiste, quant à la prise en charge de sa plateforme de revendications qui compte pas moins de 47 points. La réunion s’est bien déroulée, précise Hadjimi qui souligne que le ministre actuel fait preuve de bonne volonté pour régler les problèmes du secteur. À ce propos, il rappelle que les portes du dialogue étaient restées fermées, notamment, sous la tutelle de l’ancien ministre. Mais maintenant, poursuit-il, les choses semblent aller vers le mieux puisque les revendications des imams sont légitimes et les responsables l’ont bien compris. Toujours dans le même contexte, le représentant des imams explique que plusieurs questions en suspens et aussi urgentes ont été abordées au cours de la réunion avec le ministre, laquelle a duré plus de trois heures. Parmi les décisions prises, et auxquelles les deux parties se sont mises d’accord, l’on cite en premier lieu l’ouverture des canaux de dialogue à travers l’organisation de rencontres et de réunions cycliques pour aborder toutes les questions et les problématiques soulevées concernant les travailleurs du secteur. Il s’agirait aussi de remédier à la plateforme de revendications de la Coordination, selon l’urgence et les priorités. Parmi les priorités, Hadijimi évoque la révision du régime indemnitaire, les pensions et les statuts. Il a été également convenu de rédiger le procès-verbal après chaque réunion. À rappeler que la coordination des imams avait brandi en août dernier une menace d’organiser des journées de contestation compte tenu des conditions socioprofessionnelles difficiles des travailleurs qui tardaient à être réglées. À ce propos, Hadjimi considère que, comme les employés des autres secteurs, les imams ont aussi des droits et des revendications légitimes qui doivent être concrétisés. Les imams ont aussi le droit d’organiser des actions de protestation et le droit de se rassembler devant la Présidence ou devant le Parlement, soutient-il. Pour ce qui est d’observer une journée de grève, le conférencier dira que la question est délicate puisque les imams ont avant tout une mission noble et humanitaire à assumer. Dans le cas où la tutelle ne respecte pas ses engagements et ne concrétise pas ses promesses, nous serons appelés à agir, a-t-laissé entendre. Hadjimi qui a, à titre d’exemple, expliqué que la prière du vendredi sera réduite dans ce cas à 5 minutes de temps seulement. Le secrétaire général de la Coordination des imams a, pour conclure, appelé à consacrer la stabilité dans la mosquée qui a, selon lui, un lien direct avec la population.
Ania Nait Chalal

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