Des centaines d’étudiants de l’université Ali Lounici «Blida2» à El-Affroun sont obligés de faire deux navettes ou plus avant de rallier l’arrêt de transport universitaire.
Rallier le pôle universitaire d’El-Affroun est devenu un véritable casse-tête pour des centaines d’étudiants, notamment ceux habitant les communes éloignées du pôle universitaire à l’instar d’Ouled Slama, Bougara, Larbaa et Meftah. Selon des étudiants que nous avons rencontrés, ceux habitant certaines communes, à l’image de Bougara, Ouled Slama, sont contraints de se réveiller aux premières heures du matin pour rejoindre l’arrêt des bus reliant l’université de «Blida 1» à celle d’El-Affroun «Blida2».«Les étudiants sont obligés de faire deux ou trois navettes avant de rallier l’arrêt des bus de Soumaa. Parfois, nous sommes obligées de cotiser pour prendre un taxi jusqu’à l’université moyennant 400 DA la course», assurent nos interlocutrices. Dans certains quartiers, les étudiants doivent faire le parcours du combattant pour rejoindre les bancs de l’université. C’est le cas des étudiants habitant Hammam Meloune, contraints eux aussi d’attendre le bon vouloir de certains transporteurs de passage. Les étudiants lancent un appel pressant aux responsables concernés pour la mise en service de nouvelles stations dans des quartiers éloignés et ceux des communes limitrophes. «Nous sommes prêts à payer le prix de l’abonnement exigé», ajoutent les mêmes étudiants. Outre le problème du transport, les étudiants de ce nouveau pôle universitaire insistent sur la nécessité de renforcer la sécurité dans les environs de l’université pour éviter d’éventuelles agressions notamment contre les étudiantes qui arrivent tôt le matin. Dans ce contexte, les étudiantes affirment qu’il est presque impossible pour une fille de circuler seule tôt le matin.
Elles indiquent que bon nombre d’étudiantes ont été agressées et délestées de leur argent ou de leur téléphone portable. «Il est impératif de multiplier les rondes de police notamment tôt le matin ou tard dans l’après-midi, moments privilégiés par les agresseurs pour s’attaquer aux jeunes étudiantes», soulignent nos interlocutrices.
Z. Mohamed