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La correction du Bac a débuté : comment convaincre les non tricheurs ?

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Les candidats du Baccalauréat de cette année renouent de nouveau avec le stress. La correction des copies a débuté avant-hier. En fait, la panique est plus forte cette année comparativement aux années précédentes, car l’épreuve a connu un scandale sans précédent: fraude et erreurs dans les questions. Près de 57 centres ont été donc mobilisés pour assurer l’opération de la correction des copies du Bac.
Ils sont également 55 000 examinateurs et correcteurs, mobilisés pour cet examen, à entamer la correction des copies. Malgré cette mobilisation et ces moyens mis à la disposition des correcteurs, le Bac-2015 a perdu son charme et sa valeur, dès le premier jour de l’épreuve. Les parents sont si déçus qu’ils n’attendent que le jour des résultats pour apaiser leur colère ou souffler du stress. Chaque année, les tricheurs au Bac sont de plus en plus sanctionnés. Mais, les peines assorties d’un sursis restant encore majoritaires, l’idée est plus d’effrayer les candidats que de les punir sévèrement.

Quels sont les gadgets préférés des lycéens ?
Comme l’on pourrait s’y attendre, les fraudes utilisant les nouvelles technologies (téléphone portable, MP3…) sont toujours en tête. Mais les bonnes vieilles anti-sèches suivent de très près.

Que risquent les tricheurs ?
Officiellement, selon la gravité de la fraude, les sanctions vont du simple blâme à l’exclusion durant cinq ans de tout établissement public du Supérieur, voire pour les cas les plus graves.
L’on se souvient, en 2011, après des débordements et des cas de fraude durant l’épreuve de philosophie du Baccalauréat, les autorités ont créé la mention «a triché» qui apparaît lors des résultats. L’épreuve de philosophie avait été marquée par des débordements, parfois violents, faut-il le rappeler. Après avoir pris connaissance des sujets d’examen, certains élèves de la filière lettres et philosophie, s’étaient insurgés car ces thèmes «n’étaient pas au programme». L’indignation était telle que certains révoltés ont menacé les surveillants à l’arme blanche, cassé des chaises… Un chaos au cours duquel beaucoup ont triché. Les autorités algériennes évoquent 3 000 cas de tricheries. Le ministère de l’Éducation avait décidé de sanctionner ces actes, en inscrivant la mention «a triché» sur les résultats. Et en supprimant la note.

Les sanctions sont fermes et sans appel : 1 à 5 ans d’interdiction de passer un examen
En France, pas encore de mise à l’index publique. Lorsqu’un cas de triche est révélé: le fautif passe devant un jury, et peut se voir interdire de passer des examens pendant 5 ans.
Il faut reconnaîre alors que la correction de l’examen de cette année est loin d’être une mince affaire! C’est un véritable travail de fourmi. Concentration, sérieux et compréhension sont les maîtres mots pendant deux semaines où chaque enseignant-correcteur connaît parfaitement sa mission et surtout l’accomplit avec dévouement. Après la série de vérifications, commence la correction collective d’un échantillon de 10 à 12 copies. Ensuite, les enseignants-correcteurs entament leur corrections dans des salles composées de 25 enseignants qui passent des heures à évaluer les réponses des candidats sans porter aucune note ni autre correction sur la copie du candidat
Tout est porté sur la liste portant le code ou numéro d’anonymat avec les renseignements de l’enseignant-correcteur. Un travail qui doit être plus que minutieux afin de convaincre ceux qui n’ont pas triché de leur note.
Ines B.

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