aLe nouveau locataire par intérim de la Direction de la pêche et de l’aquaculture (DPA) de la wilaya d’Aïn Témouchent, Abdelhafid Zenasni, veut faire de la 3e édition «Ports bleus» sa carte de visite qu’il entend réussir coûte que coûte. C’est légitime en tout cas. Il a devant lui deux semaines pour mettre au point le dispositif organisationnel devant encadrer l’opération qui se déroulera le 09 mai au niveau des ports de Benisaf et Bouzedjar et les 12 et 14 du même mois au niveau des petits barrages de Sidi Ameur (Ouled El Kihel) et Oulhaça. Les participants à ces rendez-vous, conviés à la première rencontre de préparation de la 3e édition 2015
«Ports bleus» sont les Entreprises de gestion des ports de pêche (EGPP) d’Oran et de Ghazaouet qui gèrent respectivement les ports de Bouzedjar et Benisaf, l’école de pêche de Benisaf, la Protection civile, les professionnels du secteur, la Chambre de pêche et de l’aquaculture, les Gardes côtes, des associations écologiques et la Direction des transports. Le chef de file de cette opération a tenu à lancer un appel aux citoyens des localités côtières plus pour réussir ce 3e rendez-vous annuel d’intérêt communautaire sur le plan de la préservation de l’environnement marin. Il est à rappeler que l’année passée des quantités énormes de déchets ont été enlevées du fond marin au niveau des deux ports. Cette fois-ci, l’opération sera élargie aux deux petits barrages sus-cités, ensemencés d’alvins. A ce niveau, les communes d’Ouled El Kihel et d’Oulhassa seront directement concernées par cette opération de curage au même titre que la Chambre d’agriculture et les agriculteurs qui bénéficient des eaux d’irrigation à partir des deux digues en terre. A priori, les organisateurs doivent songer aux issues qui mènent aux ouvrages de stockage d’eau car les chemins sont quelque peu dégradés. Une attention particulière est à accorder au petit barrage de Sidi Ameur où les deux accès sont dégradés sur plusieurs points. Si les deux communes côtières arrivent à apporter les réparations nécessaires aux chemins, c’est déjà beaucoup. Le nouveau Directeur de la pêche et de l’aquaculture peut saisir son homologue des Travaux publics à ce titre bien entendu. Cependant il est bon de tirer quelques enseignements de la seconde édition. Cela permet à coup sûr d’éviter les imperfections constatées. Ce qui a attiré notre attention tout particulièrement c’est le peu d’engouement accordé à cette opération par les Gens de la mer et notamment les patrons de pêche, armateurs et autres. Et pourtant ce sont eux qui polluent et c’est pour eux que les volontaires dépolluent les ports. Pour cela, il est utile de les associer dès le début dans cette opération d’envergure qui se manifestera à l’échelle nationale.
Boualem Belhadri