Retards et annulation de vols tous azimuts ces derniers jours à Air Algérie. Les raisons semblent tenir du cocasse, cette fois, puisqu’à la base de tels désagréments, c’est, soit l’absence de l’équipage technique (annulation du vol Tam-Djanet du 27 mars) qui est à déplorer, soit c’est celle du commandant de bord (vol d’Istanbul à midi). Démobilisation ? L’instruction et l’application de la mise à la retraite, à 62 ans, de cette catégorie du personnel navigant, n’y est pas étrangère, si l’on croit une source très proche du milieu pour laquelle l’aberration est de taille dans la mesure où, d’une part, la loi autorise de pousser la retraite jusqu’à 65 ans et, d’autre part, cette catégorie représente une véritable élite tout en restant apte en théorie et en pratique à la moindre exigence du métier. En somme, en perdant ses cadres de façon précipitée, Air Algérie risque de perdre de… l’altitude !
N. B.