150 personnes sont mortes hier dans le crash dans les Alpes françaises d’un Airbus A320 de la Compagnie allemande Germanwings, qui effectuait une liaison entre Barcelone (Espagne) et Düsseldorf (Allemagne), ont indiqué les autorités françaises dans un nouveau bilan. Cette catastrophe a fait des victimes espagnoles, allemandes, et «sans doute» turques, a annoncé le président français François Hollande. Il n’y aurait en revanche pas de victimes françaises «mais sans totale certitude», a-t-il précisé. La Direction de l’aviation civile française (DGAC), n’ayant plus aucun contact avec l’équipage et aucun signal radar de l’avion, a déclaré le vol «en détresse» à 09h30 GMT, à proximité de la petite ville de Barcelonnette. Le patron du groupe aérien Lufthansa, dont Germanwings est la filiale lowcost, a indiqué «ne pas savoir ce qui s’est passé avec le vol 4U 9525». Un témoin qui faisait du ski dans les environs du lieu de l’accident, interrogé par une chaîne de télévision française, a raconté avoir «entendu un énorme bruit». L’appareil s’est écrasé dans une zone enneigée, très difficile d’accès, ce qui va certainement poser de gros problèmes aux équipes de secours qui se sont immédiatement dirigées vers les lieux de l’accident.