Le recouvrement des crédits de l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes, Ansej, a atteint les 77% à Béchar en 2014 et la place ainsi parmi les 10 premières wilayas à l’échelle nationale en matière de recouvrement de crédits. C’est du moins ce qui ressort des déclarations faites par Chouaïb, le directeur de l’agence de Béchar lors d’un point de presse tenu le 26 février. Il dira que les 262 projets financés en 2014 ont permis de créer 762 postes d’emploi. Le coût global du financement de ces 262 projets a atteint plus de 434 millions de dinars. Il révèlera aussi qu’une convention entre la direction de l’emploi et la direction de la formation professionnelle a été signée le 21 juillet 2014. Elle stipule la formation de jeunes porteurs de projets dans les centres de formation professionnelle. En session de formation de 3 à 6 mois selon le genre d’activité et de spécialisation. Il ajoutera que dans le cadre de la stratégie de l’Agence nationale de soutien à l’emploi de jeunes visant le côté qualitatif des projets, l’Ansej de Béchar a organisé des séances de travail avec différents secteurs d’activités en vue de collecter le plus grand nombre d’idées sur des projets prometteurs et générateurs de postes d’emploi. Dans le domaine de la sensibilisation, Chouaïb dira que l’Ansej de Béchar a organisé une caravane d’information qui a sillonné toutes les communes de la wilaya durant le mois de février. Cette occasion a permis à l’Ansej de côtoyer les jeunes et de leurs présenter toutes les facilitations des procédures pour le montage de projets.
Moulay Zineddine, un ingénieur d’État en télécommunication, a été présenté à la presse par le directeur de l’Ansej de Béchar comme étant un jeune qui a réussi à réaliser son projet de création d’une petite entreprise spécialisée dans les télécommunications grâce à un accord signé entre l’Ansej et Algérie-Télécom. Chouaïb souhaite que cette expérience fera des émules parmi les jeunes dans différents secteurs d’activités. Moulay Zineddine, ce jeune chef d’entreprise de télécommunication dira qu’il a bénéficié d’une formation qui lui a été dispensée par Algérie-Télécom et acquis du matériel dans le cadre du soutien de l’Ansej. Algérie-Télécom lui confie des marchés et sa petite entreprise tourne bien rond. Il a formé un autre jeune et lui a montré comment procéder au montage d’un projet parallèle. « Mon apprenti, dira-t-il, a crée sa propre entreprise et nous travaillons en tandem pour la réalisation des nombreux marchés passés avec Algérie-Télécom. Dans les prochains jours, nous commencerons des travaux que je ne peux réaliser seul. Alors nos deux petites entreprises s’occuperont de la tâche. Je conseille aux jeunes porteurs de projets de s’approcher de l’Ansej et retrousser les manches au lieu d’attendre vainement un éventuel poste d’emploi que l’administration ne peut fournir. Il existe de nombreuses idées de création de petites entreprises dans tous les secteurs d’activités et il faut profiter de l’opportunité du soutien offert par l’Aansej, voilà ce que je conseille aux jeunes, dira-t-il pour conclure ».
Messaoud Ahmed