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Harchoune (Chlef) : ces douars oubliés

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Une réalité complexe, qui démontre le laxisme des élus malgré les efforts de l’État pour améliorer les conditions de vie de ces populations dans les contrées rurales, de par les différents blocages qui grèvent les programmes de développement qui pénalisent la population et qui en définitive ne profitent à personne. C’est le cas notamment des habitants des douars de Messadia, Felalfa ou celui de Khdor dépendant de la commune de Harchoune qui jusqu’à présent n’ont pas bénéficié de programmes d’envergure qui, leur permettent de vivre dans un minimum de confort et de commodité, Pour les habitants rencontrés, ces douars n’ont bénéficié d’aucun programme au point qu’ils manquent de tout, l’électricité fait défaut, l’AEP inexistante, des structures sanitaires et des écoles en nombre insuffisant, une crise de logements aiguë, l’état des routes impraticable etc. Cependant, si les personnes les plus âgées de ces contrées lointaines sont résignées à leur sort ce n’est pas le cas pour les jeunes qui ne « veulent pas mourir à petit feu » et exigent de la part des autorités une meilleure prise en charge de leurs préoccupations d’autant plus diront-ils, « c’est le Président de la République lui-même qui a réitéré à plusieurs occasions ; l’obligation des élus à améliorer les conditions de vie des citoyens notamment ceux du monde rural ». Ces mêmes citoyens n’hésitent pas à pointer d’un doigt accusateur les élus qui diront-ils : « ils ne cherchent que nos voix lors des élections mais une fois élus , ils disparaissent pour réapparaître une seconde fois lors de nouvelles consultations électorales, ou quelques fois pour certains devant la justice pour répondre de différents chefs d’accusation tels que corruption, mauvaise gestion etc…».Toutefois si la confiance ne règne plus entre les élus et les administrés , les habitants de ces douars oubliés fondent un grand espoir envers le chef de l’exécutif en la personne de Mr Boucetta Aboubakr Essedik pour prendre en charge leurs préoccupations afin de pouvoir sortir du marasme dans lequel ils sont plongés depuis trop longtemps.
B. O.

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