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Alerte aux vents forts : les serres en plastique menacées

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Les services du centre régional de la météo avait annoncé une vague de froids et de pluies accompagnée de vents violents dépassant parfois 80 km/h. Ces événements météorologiques exceptionnels ont tendance à se poursuivre au niveau de l’ensemble des localités de la wilaya d’Aïn Témouchent, à l’instar des autres régions dont principalement Tlemcen, Sidi Bel-Abbès, Oran, Mostaganem , selon un récent bulletin de la météo. À Aïn Témouchent, le plan de vigilance devait être renforcé. Il concerne plusieurs secteurs responsables de modules, dont principalement la Protection civile, les forces de sécurité, les travaux publics, la santé, la Sonelgaz, les PTIC. Il y a environ 4 jours on a pris le soins de contacter Naimi Berkani, le directeur des services agricoles (DSA) d’Aïn Témouchent, pour nous donner une situation approximative des dégâts causés au niveau de son secteur. Ce dernier n’était pas en possession de l’information mais nous a rassurés de la fournir aussitôt le travail de recensement effectué par les brigades terminé. On avait quelques données mais pas suffisantes pour éclairer les lecteurs assidus de notre journal et faire une lecture d’analyse appropriée et en mesure de connaitre l’étendue des dégâts et les secteurs économiques touchés. Cependant, avant la seconde vague de froid et de vent, des informations, datant de mardi 03 février, évoquent la destruction de 160 serres en plastique. L’on prend cette information à titre indicatif en attendant que les secteurs concernés fassent des bilans détaillés, chiffrés et quantifiés, des données qui aident, un tant soit peu, les observateurs avérés à faire des statistiques et les retombées néfastes avec leur impact sur l’économie local. À titre indicatif et à raison de 200 mille dinars par serre, les dégâts sont évalués à 32 millions de dinars. C’est la ruine au sens propre du mot. Face à la rétention de l’information et le manque de cellule de communication propre à chaque secteur on ne peut qu’avoir des estimations qui servent de repaire, sans plus. On aurait aimé voir la chambre professionnelle s’intéresser de près à ce problème majeur aux incidences financières non des moindres. Et cette observation l’est aussi pour les services du secteur touché et l’union paysanne. L’autre volet important qui n’a pas été mis en évidence par le recoupement des informations fournies sous forme de bribes, a trait à l’assurance. Dans ce cadre il y a beaucoup de chose à dire et redire car les assureurs affichent des réticences quand il s’agit de produits à assurer, qui sont liés aux cataclysmes et aux calamités naturelles telles que les inondations, les maladies, les vents, et autres. Dans le même contexte, les agriculteurs et éleveurs ne sont pas prévoyants et n’accordent pas la priorité a l’assurance. Des deux côtés on a l’impression qu’il y a une méfiance qui persiste. Celle-ci n’est pas sans raison, mais elle est tributaire de beaucoup de choses liées principalement aux textes régissant les relations banques-assurances- investisseurs au sens large du mot. Toute la réflexion est à focaliser autour de ce débat et l’État doit agir en amont et en aval, et parfois en régulateur pour minimiser les incidences.

Boualem Belhadri

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