Les habitants de la Cité des 252 logements AADL de Koléa ne sont pas au bout de leur peine. En effet, et bien que fédérés au sein d’un comité de quartier très dynamique et qui a déjà eu gain de cause auprès des tribunaux, les locataires de ce quartier réclament un environnement plus sain et plus propre, le rétablissement des ascenseurs, malheureusement qui sont toujours en panne. De même, les résidents exigent un ravalement des façades des immeubles et tiennent à souligner que les portes des halls d’entrée sont dans un état de détérioration très avancé et méritent d’être retapés ou remplacés. Dans une déclaration faite au Courrier d’Algérie, un membre affilié au comité de ce quartier déclare avoir en sa possession des jugements rendus par voie de justice contre l’Agence AADL et qui portent sur le non-respect par les responsables de l’Agence du cahier des charges établi par devant le notaire, engageant autant les souscripteurs que cette structure. Malgré ces décisions, les responsables de l’Agence refusent d’obtempérer et la situation au niveau du quartier ne cesse de se dégrader, le laisser-aller est patent à croire que l’on veut le pourrissement des choses, a-t-il tenu à indiquer, l’esprit agacé et visiblement à bout de nerfs. C’est que lui et ses voisins ont eu fort à faire avec les procédures judiciaires à tel point que certains membres du comité de quartier ont fini par baisser les bras. Même le président du comité de quartier a fini par lâcher bride et a préféré se décharger de ses responsabilités. C’est que finalement, ce ne sont pas tous les voisins qui ont adhéré à la décision de poursuivre les responsables de l’AADL devant les tribunaux. D’autres sont peu regardants, alors que certains refusent carrément de coopérer pour un quartier propre et sain. Pour rappel, la Cité des 252 Logements AADL de Koléa est le premier quota qui a été distribué aux souscripteurs voilà sept années. C’est à la suite d’une action de protestation engagée par les demandeurs de cette formule d’habitat et à l’issue de pourparlers avec les responsables locaux de l’Agence que les logements ont été affectés. Après une brève satisfaction et le bonheur d’acquérir enfin un toit, les souscripteurs ont dû faire face aux aléas de la vie quotidienne et de moult griefs ont été adressés, notamment par voie de presse. Ce n’est pas pour autant que les locataires de l’AADL sont sortis de leurs peines et ont vite déchanté devant la propension des responsables de l’Agence à faillir à leurs engagements.
Mohamed Djamel