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Hammam Bou-Hadjar : où est passée l’entreprise de réalisation ?

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Dans les sociétés qui veillent à la stricte application des lois et des réglementations, personne n’a le droit de toucher à la chaussée sans autorisation préalable de la mairie ou d’un des départements techniques ordonnateurs de l’environnement habilité.
En date du jeudi 11 décembre, le chauffeur d’une pelle mécanique, un rétro-chargeur, commençait à ouvrir des fouilles au niveau du quartier du Petit Vichy et de la rue Chareuf Afghoul Mustapha, à Hammam Bou-Hadjar. Beaucoup de gens n’étaient pas au courant et le voisinage concerné non avisé auparavent. L’on se demandait de quoi il s’agissait et comme il s’agit de rue très fréquentées par les automobilistes et les piétions désirant se rendre au souk hebdomadaire, à l’ancienne polyclinique et au jardin le Petit Vichy, les gens ne cessaient de demander quand-est-ce l’entreprise va reprendre les travaux et réaliser ce qui lui a été commandé d’exécuter. Et ça fait 10 jours, que l’entreprise à laquelle ont été confiés lesdits travaux n’a pas donné signe de vie. Personne des responsables et des autorités locales ne s’est souciée de cette pratique des années révolues. Avec le temps, souvent caractérisé par des événements pluvieux, les fouilles se remplissent d’eau provoquant ainsi des désagréments non des moindres pour les piétons et automobilistes, mais aussi pour les habitations à cause des infiltrations qui pourront menacer les fondations. Et par la suite on avait compris qu’il s’agissait des fouilles pour réaliser des avaloires, des unités conçues pour renforcer le réseau public des eaux pluviales. Pour Hammam Bou-Hadjar il est question d’un système unitaire. On a l’impression que la ville est livrée à elle-même. Et comme il n’y a pas un vis-à-vis avec lequel le voisinage concerné peut discuter et connaitre les raisons qui ont poussé l’entreprise à cesser les travaux, les langues se sont déliées et avec elles toutes les suppositions et allégations, une situation amplifiée par les rumeurs tous azimuts. Est-ce que l’entrepreneur attendait qu’il soit rassuré par la partie qui l’a contacté pour effectuer les travaux, une assurance qui doit être assujettie par la remise d’un contrat, d’un ordre de service et toute la paperasse qui va avec, s’interrogent les uns ? Est-ce que l’entreprise a été arrêtée par une autorité en mesure d’agir en conséquence dans cette direction, pensent d’autres ? Est-ce un malentendu quelconque qui est survenu le premier jour du commencement des travaux et qui est à l’origine de ce contretemps désobligeant, estiment d’autres encore ? En tout cas d’autres observateurs avérés peuvent susciter moult questions assez préoccupantes et fort inquiétantes à plus d’un titre. La moindre des choses, il fallait remblayer les fouilles qui présentent encore des dangers non des moindres surtout quand on sait que l’éclairage public est assez faible. À la longue, des voisins se demandent s’il faut combler ces fouilles. Oui l’intention n’est pas dénuée de tout fondement et elle tient sur toute la ligne car en pareille situation l’ouverture d’un chantier suppose un train de mesures à mettre en place et à surveiller. Cela n’a pas été fait malheureusement et on a l’impression que la ville des thermes est livrée à elle-même. Le contribuable a besoin de savoir et c’est son droit le plus absolu.
B. B.

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