Les mobilisations populaires de soutien à la Palestine se poursuivent à travers l’Europe, sur fond de poursuite de la guerre dévastatrice menée contre la bande de Ghaza. Samedi soir, Berlin et plusieurs villes des Pays-Bas ont été le théâtre de rassemblements dénonçant les crimes commis par l’occupation sioniste et exigeant la fin immédiate du soutien militaire à Israël.
Dans la capitale allemande, des centaines de manifestants se sont réunis devant la mairie de Neukölln, au cœur d’un quartier populaire et multiculturel. Banderoles et drapeaux palestiniens à la main, les participants ont dénoncé ce qu’ils qualifient d’« génocide à Ghaza », appelant le gouvernement allemand à mettre un terme à l’exportation d’armes vers Israël. La manifestation s’est ensuite transformée en marche pacifique, traversant la place Hermann avant de rejoindre le quartier de Kreuzberg, haut lieu des mobilisations citoyennes. Les slogans scandés — « Stop au génocide», « Pas d’armes pour Israël » — ont résonné tout au long du parcours, traduisant une colère croissante face à l’inaction de la communauté internationale et à la poursuite des massacres de civils palestiniens. Aux Pays-Bas, la ville de Groningue a également connu une forte mobilisation. Le Rassemblement démocratique palestinien y a organisé, avec le soutien de militants néerlandais, une veillée de solidarité dans le centre-ville. Les participants ont dénoncé la poursuite de l’agression contre Ghaza, malgré les annonces de cessez-le-feu issues du sommet de Charm el-Cheikh, auquel avaient pris part des acteurs internationaux, arabes et islamiques. Les manifestants ont appelé à la traduction en justice des responsables des crimes de guerre, pointant du doigt les dirigeants de l’occupation sioniste, tenus pour responsables de massacres visant prioritairement les populations les plus vulnérables : enfants, femmes et personnes âgées. Les revendications portées lors de cette mobilisation ont également insisté sur le retrait des forces d’occupation de l’ensemble des territoires palestiniens, la levée du blocus imposé à Ghaza et la reconnaissance du droit du peuple palestinien à l’autodétermination. À Berlin comme à Groningue, les manifestants ont affirmé leur volonté de maintenir la pression par des actions régulières, jusqu’à la fin de l’agression, la levée du siège imposé à Ghaza et l’instauration d’une paix fondée sur la justice, avec la création d’un État palestinien indépendant ayant ElQods pour capitale. Ces mobilisations témoignent d’un malaise grandissant au sein des opinions publiques européennes, de plus en plus critiques face au soutien politique et militaire accordé à l’occupant sioniste, alors que la tragédie humanitaire à Ghaza continue de s’aggraver sous le regard du monde.
M. S.













































