Le 7ème Festival International du Tourisme Saharien (FITS) 2025 a fermé ses portes, hier, à Timimoun avec la participation de plus de 800 participants de différentes wilayas du Sud et des Hauts-Plateaux.
En effet, la wilaya de Timimoun a connu, lors de la deuxième journée du festival (vendredi dernier), une forte participation du public et un programme riche en spectacles et activités culturelles, soulignant la richesse du patrimoine saharien, a indiqué un communiqué du ministère du Tourisme et de l’Artisanat.
Organisé sous le signe « Timimoune …tourisme authentique et hospitalité », la ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Mme Houria Meddahi, a inspecté, lors du deuxième jour de cet événement, « les stands des artisans étrangers participants, venus de plusieurs pays frères, tels que la Palestine, le Sahara occidental, l’Iran, l’Éthiopie et la Syrie », a précisé la même source.
Ajoutant que cette dernière a pu admirer les produits artisanaux traditionnels de ces pays et leur a adressé plusieurs directives, insistant sur « l’importance des échanges d’expériences et du renforcement de la coopération bilatérale dans les domaines de l’artisanat ». Elle les a également invités à profiter de cet événement international pour promouvoir la diplomatie touristique et faire connaître les attraits du Sahara algérien à l’étranger, a fait savoir le communiqué. Au cours de cette même journée, la ministre a visité les espaces dédiés aux institutions nationales et aux banques publiques, qui présentent leurs produits financiers et fournissent toutes les informations nécessaires sur leurs services aux visiteurs et aux personnes intéressées par l’investissement dans le tourisme et les industries traditionnelles ».
Elle a insisté sur « la nécessité de maintenir le soutien aux jeunes investisseurs en simplifiant les procédures et en proposant des offres financières accessibles et innovantes, spécifiquement adaptées aux projets touristiques, aux industries traditionnelles et aux institutions émergentes ». Elle a également souligné « l’importance de renforcer la présence de ces institutions sur le terrain, au sein des zones touristiques, et de soutenir les projets visant à valoriser les oasis, à développer les services hôteliers et à promouvoir l’artisanat traditionnel du Sud ».
Les activités présentées lors du 2e jour du festival
Dans le cadre de cette journée, de nombreux photographes et amateurs ont participé à un atelier-concours de photographie organisé à la bibliothèque municipale. Parallèlement, un atelier-concours de cuisine traditionnelle a réuni des participants autour de la préparation et de la présentation de divers plats locaux, sous des tentes traditionnelles installées dans le cadre enchanteur du Jebel Seboua.
En outre, un atelier consacré aux techniques de construction en terre crue a été organisé au Centre algérien du patrimoine bâti en terre, à l’intention des personnes intéressées par l’architecture traditionnelle, a rapporté le communiqué. Plus tard dans la journée, un programme riche en activités a été présenté pour l’occasion.
Des événements sportifs et récréatifs ont été organisés dans la zone des dunes de sable doré, notamment des démonstrations de quad, des promenades à dos de chameau et à cheval. Des activités spécifiques ont également été proposées au corps diplomatique participant, ainsi qu’aux jeunes et aux visiteurs, afin de leur faire découvrir le patrimoine culturel et les nombreuses attractions touristiques de Timimoun, a précisé la même source, ajoutant qu’« un circuit touristique a été également organisé pour les délégations participantes, via l’itinéraire classique de Timimoun et Ouled Saïd, comprenant une visite des anciens palais et du plateau d’Aghzer surplombant les magnifiques oasis de palmiers, où les délégations ont pu admirer un coucher de soleil enchanteur, avant de descendre vers la célèbre grotte d’Aghzer, où des festivités ont été organisées pour les invités ».
Par la suite, les délégations touristiques se sont rendues au musée municipal d’Ouled Saïd, qui abrite d’anciens objets et outils datant d’époques révolues et utilisés par les populations anciennes de la région. Ces derniers ont ensuite visité le système d’irrigation de Badgha afin d’en apprendre davantage sur ce système unique et sur le métier de « mesureur d’eau », inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO. La délégation a ainsi pu apprécier les caractéristiques de ce système traditionnel authentique, véritable joyau du patrimoine régional, a conclu le communiqué.
L. Zeggane
