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LA MARINE SIONISTE ATTAQUE LA « FLOTTILLE DE LA LIBERTÉ » 150 militants solidaires de Ghaza arrêtés

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La marine de l’occupation sioniste a intercepté, dans les eaux internationales, la « Flottille de la Liberté » partie d’Italie pour briser le blocus imposé à Ghaza. Dix navires humanitaires transportant environ 150 militants, dont des médecins, des parlementaires et des journalistes de plusieurs pays, ont été pris d’assaut et détournés de force vers le port d’Ashdod — une violation flagrante du droit maritime international. Selon la Commission internationale pour la levée du blocus sur Ghaza, l’attaque s’est produite à l’aube, à quelque 220 kilomètres des côtes palestiniennes, bien au-delà des eaux territoriales israéliennes. Trois navires — Ghaza Sunbirds, Alaa Al-Najjar et Anas Al-Sharif — ont été particulièrement visés lors d’un assaut lancé à 4h34’ du matin. Des images diffusées montrent des commandos masqués montant à bord, détruisant les équipements de communication et maîtrisant les passagers par la force. Le navire Al-Damir, qui transportait 93 journalistes, médecins et activistes, a été attaqué depuis un hélicoptère militaire. Des tirs d’intimidation ont précédé la descente en rappel des soldats, qui ont ensuite neutralisé le système de navigation du bâtiment. Ironie tragique : ce même navire avait déjà été ciblé en mai dernier au large de Malte, alors qu’il acheminait du matériel médical vers Ghaza. Tel-Aviv a justifié cette agression en évoquant une « tentative d’infiltration dans une zone de combat », qualifiant la mission humanitaire d’« inutile ». Le ministère des Affaires étrangères sioniste a prétendu que « les passagers sont sains et saufs » et seront « rapidement renvoyés dans leurs pays ». Les réactions mondiales ne se sont pas faites attendre. Le Premier ministre malaisien Anwar Ibrahim a dénoncé un « acte barbare » et réclamé la libération immédiate des militants malaisiens détenus. Le chef de la diplomatie italienne Antonio Tajani a, pour sa part, appelé Tel-Aviv à « respecter les droits fondamentaux » des dix citoyens italiens arrêtés. La Turquie a vivement condamné ce qu’elle a qualifié d’« acte de piraterie en haute mer », rappelant qu’il s’agissait d’une violation manifeste du droit international. Ankara a fustigé « un régime qui s’en prend aux initiatives pacifiques tout en perpétuant l’extermination du peuple palestinien ». Amnesty International et plusieurs organisations humanitaires ont exigé la protection immédiate des navires civils, rappelant que l’ONU, elle-même a jugé « inacceptable » tout recours à la force contre des convois humanitaires.
Une mission pacifique transformée en cible militaire
Partie le 25 septembre de Sicile, la flottille transportait des cargaisons médicales et alimentaires destinées aux hôpitaux de Ghaza.
À bord se trouvaient plus de 500 volontaires venus de 45 pays, unis par la volonté de dénoncer un blocus vieux de 17 ans. Le convoi emportait du matériel respiratoire, des médicaments et des denrées de première nécessité, mais aussi un message politique clair : exiger la levée du siège et la fin des crimes de guerre commis contre les civils palestiniens.
Cet assaut survient une semaine à peine après l’interception de la « Flottille de la Résilience mondiale », composée de 42 navires, dont certains avaient atteint les 19 milles nautiques de Ghaza avant d’être capturés.
Plusieurs centaines de militants avaient alors été arrêtés et maltraités par les forces d’occupation. La résistance palestinienne a qualifié l’opération de «crime de piraterie» et de « nouvel acte terroriste » du régime sioniste, accusant ce dernier de vouloir étouffer toute expression de solidarité internationale.
« Cet acte reflète la mentalité fasciste des dirigeants sionistes », a déclaré le mouvement, appelant à une intervention urgente des Nations unies.
Le Jihad islamique a dénoncé « l’indifférence honteuse » de la communauté internationale, soulignant que « le silence du monde encourage la poursuite du génocide à Ghaza ».
Solidarité et mémoire d’une mer devenue champ de résistance
À Bruxelles, la communauté palestinienne a salué le courage des militants récemment libérés du convoi précédent. « Ces initiatives citoyennes continueront tant que le blocus ne sera pas levé et que l’extermination du peuple de Ghaza ne cessera », ont affirmé les représentants de la diaspora. Depuis 2010, les flotilles de solidarité à destination de Ghaza sont régulièrement attaquées, la plus tragique étant celle du Mavi Marmara, où neuf militants turcs furent tués.
Quinze ans plus tard, les méthodes demeurent les mêmes : blocus, capture, déportation. Alors que la guerre d’extermination à Ghaza a déjà fait plus de 67 000 martyrs et provoqué une catastrophe humanitaire sans précédent, cette nouvelle attaque en mer illustre une fois de plus la volonté du régime sioniste d’étouffer toute aide extérieure et toute voix libre. La Méditerranée, jadis mer de commerce et de culture, devient aujourd’hui un espace de résistance et de mémoire — un lieu où chaque sillage rappelle que la solidarité, même prise pour cible, demeure insubmersible.
M. Seghilani 

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