La ministre de la Culture et des Arts, Malika Bendouda, a présidé, lundi, à l’Institut national supérieur du cinéma « Lakhdar Hamina » de Koléa (Tipasa), la cérémonie d’ouverture de l’année universitaire 2025-2026 des écoles et instituts du secteur de la culture, placée sous le thème « Une génération qui préserve la mémoire et bâtit l’avenir ».
Dans son allocution, à l’occasion, Mme Bendouda a appelé les étudiants, enseignants et cadres du secteur à « assumer la responsabilité de préserver l’identité nationale et de contribuer à la construction d’une conscience civilisationnelle fondée sur le riche et ancestral patrimoine matériel et immatériel algérien ». Elle a souligné le rôle de l’université comme « espace scientifique et intellectuel privilégié pour revisiter le patrimoine et le transmettre dans un langage contemporain en phase avec l’esprit du temps », mettant en avant l’importance des arts du spectacle et des arts visuels sous toutes leurs formes. La ministre a également insisté sur le rôle de l’industrie cinématographique, qu’elle a qualifiée de « moteur de l’économie culturelle et moyen efficace de promotion de l’image civilisationnelle des nations », appelant à « mobiliser le potentiel des jeunes universitaires pour développer une conception visuelle moderne reflétant la richesse et la profondeur de notre culture ». Le nombre d’étudiants inscrits dans les établissements de formation relevant du secteur de la culture et des arts s’élève, cette année, à 735, répartis sur les cycles licence et master, un chiffre qui traduit, selon les responsables du secteur, l’élargissement de l’offre de formation dans les domaines des beaux-arts, de la musique, du cinéma et des arts du spectacle. A cette occasion, trois conventions ont été signées, la 1ère avec l’Office national des œuvres universitaires (ONOU), permettant aux étudiants de bénéficier des services d’hébergement, de transport et de restauration, la 2e avec l’établissement public de télévision, portant sur la formation, les stages et l’échange d’expertises et la 3e entre l’Institut national supérieur du cinéma et le Centre national du cinéma et de l’audiovisuel, visant à renforcer la formation scientifique et technique. Mme Bendouda a appelé les artistes et les cadres présents à accompagner les établissements de formation et les jeunes talents, saluant l’initiative du critique cinématographique Ahmed Bedjaoui, qui a offert une collection d’ouvrages spécialisés à l’Institut du cinéma. La visite de la ministre a également permis de s’enquérir des activités des écoles et instituts supérieurs des arts et du patrimoine, dont l’Ecole nationale des beaux-arts et l’Ecole nationale de conservation et de restauration des biens culturels, ainsi que des infrastructures pédagogiques de l’Institut national supérieur du cinéma.
