Selon la décision ministérielle relative aux modalités d’inscription en licence et Master, les étudiants risquent d’être exclus définitivement d’un cours, après 5 absences non justifiées à des travaux dirigés, des travaux pratiques, des ateliers, des stages sur le terrain au cours du semestre universitaire.
Selon la même décision, l’étudiant exclu perd le droit de se présenter à tout examen de rattrapage pour le contrôle continu en travaux dirigés, travaux pratiques, travaux d’atelier ou stages de terrain, ainsi qu’en milieu professionnel de la discipline concernée. Il est noté, dans ce sens, que les rapports d’absence pour les travaux dirigés ou appliqués, les ateliers, les stages et les activités professionnelles sont établis par les enseignants-chercheurs chargés de ces matières et qui sont appelés à les transmettre à l’administration du département avant les examens de fin de semestre. Le chef de département est responsable de l’enregistrement des absences des étudiants sur la plateforme du Secteur de l’enseignement supérieur et de l’élaboration de la liste des étudiants exclus, en concertation avec les responsables de la discipline concernée. Toutefois, la même source souligne que les absences sont justifiées en cas de décès d’un parent, d’un proche ou d’un enfant, de mariage de l’intéressé ou de congé de paternité. Et d’ajouter que les cas d’absences de 1 à 4 doivent être justifiés par des pièces justificatives délivrées par les autorités habilitées, et la 5e absence doit être justifiée par un certificat d’arrêt de travail délivré ou certifié par le médecin de l’établissement universitaire ou de l’hôpital conventionné. Les autres cas, non mentionnés, sont laissés à l’appréciation de la commission pédagogique en coordination avec le chef de département, selon la spécificité de chaque cas. En cas d’absence justifiée d’un étudiant à un examen de contrôle continu, celui-ci a droit à un examen de rattrapage avant la période d’examens partiels du semestre. L’absence d’un étudiant à un examen de rattrapage entraîne la perte du droit à un autre examen de rattrapage. Dans ce cas, l’étudiant se verra attribuer une note de 0/20 à l’examen de contrôle continu.
Possibilité d’une année académique exceptionnelle
Il faut savoir, par ailleurs, que selon la même décision les étudiants inscrits dans les cycles de licence et de master pourront désormais bénéficier d’une année académique exceptionnelle (dite année de césure) pour des motifs spécifiques et dûment justifiés. Cette mesure concerne notamment les étudiants confrontés à des situations particulières telles qu’une maladie chronique invalidante, un congé de maternité, le service national ou encore des cas de force majeure. La durée maximale de l’année académique exceptionnelle est fixée à une année universitaire, renouvelable une seule fois au cours du cursus de formation. Toutefois, dans des cas exceptionnels comme une hospitalisation longue durée ou une situation familiale et sociale grave, un renouvellement supplémentaire pourra être envisagé. Il est précisé que cette période de suspension ne sera pas considérée comme un retard pédagogique. Les demandes doivent obligatoirement être accompagnées de pièces justificatives validées par les services compétents et déposées en ligne via la plateforme numérique du ministère. En cas de prolongation, l’étudiant doit introduire une demande avant l’expiration de la période initiale, sans qu’il soit nécessaire de solliciter une réintégration. À l’issue de cette période, il pourra toutefois déposer une demande officielle de réadmission auprès des services pédagogiques de son établissement. Cette réforme vise à offrir aux étudiants un cadre plus flexible et plus humain, leur permettant de concilier leur parcours académique avec des contraintes personnelles ou de santé, tout en préservant la qualité de leur formation.
Ania N.
FACULTÉ DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION
Baddari inaugure des studios numériques
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, a inauguré hier les studios numériques destinés aux étudiants de la Faculté des Sciences de l’Information et de la Communication de l’Université d’Alger 3. Le ministre a également assisté à une partie de la première diffusion en direct d’Alger Podcast depuis la faculté et visité la salle de rédaction des étudiants. À la même occasion, le ministre a assisté à une conférence avec les étudiants du groupe spécial de formateurs en langue anglaise.
A. N.