La mobilisation des milieux artistiques internationaux contre le génocide mené par l’entité sioniste à Ghaza prend de l’ampleur. De plus en plus de cinéastes, musiciens, écrivains et comédiens multiplient les appels en faveur d’un boycott culturel afin d’exprimer leur solidarité avec le peuple palestinien et de dénoncer les crimes commis dans l’enclave assiégée.
Depuis plusieurs semaines, les initiatives se multiplient sous différentes formes : pétitions, annonces de déprogrammations, refus de participation à l’Eurovision ou encore engagements publics à rompre toute collaboration avec les institutions culturelles sionistes. Ces actions s’inscrivent dans une volonté d’exercer une pression morale et symbolique sur l’occupant, en ralliant l’opinion publique à la cause palestinienne. À l’origine de l’une des plus vastes mobilisations, le collectif Film Workers for Palestine a lancé une pétition internationale exigeant un boycott des institutions cinématographiques sionistes. Parmi les milliers de signataires figurent des noms prestigieux du cinéma mondial tels qu’Emma Stone, Joaquin Phoenix et Olivia Colman, qui se sont engagés à rompre tout lien avec ces structures qu’ils accusent d’être complices du génocide à Ghaza. Les grands rendez-vous culturels internationaux deviennent également des tribunes de solidarité. Le festival de Venise au début du mois et la cérémonie des Emmy Awards cette semaine ont été marqués par des déclarations de soutien à Ghaza. L’acteur espagnol Javier Bardem est ainsi apparu drapé d’un keffieh palestinienne, symbole de résistance, provoquant une forte résonance médiatique. Dans le monde de la musique, le groupe britannique Massive Attack a annoncé son adhésion au collectif No Music for Genocide, tandis que le trio nord-irlandais Kneecap a vu plusieurs de ses concerts annulés cet été en raison de ses positions tranchées contre l’agression génocidaire de l’entité sioniste. Cette dynamique traduit une détermination croissante des artistes à faire de leur art et de leur notoriété un instrument de lutte, rappelant que la culture peut être une arme redoutable face à l’injustice et à l’impunité.
M. Seghilani
