Une activité intense est prévue pour le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, qui est arrivé, samedi à New York, chargé par le président Abdelmadjid Tebboune, de participer aux travaux du segment de haut niveau de la 80e session de l’Assemblée générale (AG) des Nations unies, placée sous le thème « Mieux vivre ensemble : plus de 80 ans au service de la paix, du développement et des droits humains ».
Un communiqué du ministère précise qu’à cette occasion, Ahmed Attaf représentera l’Algérie au débat général de l’AG, prévu du 23 au 30 septembre 2025 et prendra part à plusieurs réunions de haut niveau au Conseil de sécurité onusien, notamment la session de débat programmée à la demande de l’Algérie et de nombre de pays islamiques sur la question palestinienne, ainsi que la réunion convoquée par la République de Corée, qui assure la présidence du Conseil de sécurité durant le mois de septembre, sur l’intelligence artificielle et ses implications pour la paix et la sécurité internationales, précise le communiqué. La même source indique qu’en marge du segment de haut niveau des travaux de l’AG, le ministre d’État participera aux réunions programmées dans le cadre des groupes géopolitiques auxquels appartient notre pays, à l’instar de la Ligue des États arabes, de l’Union africaine (UA), de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), du Mouvement des non-alignés ainsi que du G77+Chine ». Ahmed Attaf aura également de « nombreuses rencontres bilatérales avec ses homologues de pays frères, amis et partenaires de l’Algérie, ainsi qu’avec plusieurs responsables des Nations unies et d’autres organisations internationales, conclut le communiqué. La 80e session de l’AG des Nations unies se tient au lendemain de l’échec du Conseil de sécurité à adopter un projet de résolution appelant à un cessez-le-feu à Ghaza en raison de l’utilisation des États-Unis du droit de veto contre ce projet alors qu’il a obtenu le soutien des 14 autres membres du Conseil. Dans une allocution prononcée après cet échec, le représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, Amar Bendjama, a affirmé qu’il s’agissait d’ »un affront de plus qui entache la conscience de l’humanité », soulignant que l’Algérie, comme l’avait promis le président Tebboune, n’abandonnera jamais la cause palestinienne et plaidera sans cesse en faveur de l’établissement d’un État palestinien indépendant avec El-Qods comme capitale. Quelques jours avant, animant une conférence de presse au siège du ministère à la fin de l’IATF 2025 (Foire commerciale intra-africaine), Ahmed Attaf avait insisté qu’il fallait amener d’autres pays à reconnaître l’État de Palestine et que c’était « une priorité absolue », évoquant les progrès obtenus en la matière avec l’annonce par plusieurs pays, à l’instar du Canada, de l’Australie, de la Grande-Bretagne, de la France et de la Nouvelle-Zélande, de leur intention de reconnaître l’État de Palestine durant le mois de septembre. Ahmed Attaf avait souligné que « la priorité actuelle pour les Palestiniens est d’obtenir la reconnaissance de leur État ». Dans le même sens, le Premier ministre luxembourgeois, Luc Frieden, a déclaré que la reconnaissance de l’État de Palestine par des dizaines de pays lundi sera « un moment clé » sur le long chemin vers une paix au Proche-Orient. Le Luxembourg avait déclaré avoir l’intention de reconnaître la Palestine, lors d’un sommet en marge de l’assemblée générale de l’ONU. « Tout ce que nous faisons (…) est destiné à faire cesser les atrocités que nous voyons à Ghaza », a souligné Luc Frieden qui a confirmé qu’il sera lundi à New York parmi les chefs d’État et de gouvernement apportant ce soutien aux Palestiniens. Il estime que la « Déclaration de New York », qui appelle à la solution à deux États, sera « un moment clé dans ce processus, (…) un pas important dans une longue marche vers une paix et une stabilité dans la région ». Il y a une semaine, le texte, appelé « Déclaration de New York », préparé par la France et l’Arabie saoudite a été adopté par l’Assemblée générale de l’ONU, par 142 voix pour, 10 voix contre et 12 abstentions.
M’hamed Rebah














































