La couche d’ozone qui protège la Terre est en voie de reconstitution et le trou dans la couche d’ozone est plus petit en 2024 que les années précédentes, selon un rapport publié mardi par l’Organisation météorologique mondiale (OMM). Le faible niveau d’appauvrissement de la couche d’ozone observé en 2024 est en partie dû à des facteurs atmosphériques naturels qui entraînent des fluctuations d’une année sur l’autre, mais il est à noter que la tendance positive à long terme est le fruit d’une action internationale concertée, indique le Bulletin sur l’ozone.
Ce rapport est publié à l’occasion de la Journée mondiale de la couche d’ozone, le 16 septembre, et du 40e anniversaire de la Convention de Vienne qui, en reconnaissant que la diminution de l’ozone stratosphérique constituait un problème mondial, a fourni un cadre de mobilisation de la coopération internationale en matière de recherche sur l’ozone, d’observations systématiques et d’évaluations scientifiques dans ce domaine. « Il y a quarante ans, les nations se sont rassemblées pour prendre les premières mesures de protection de la couche d’ozone, guidées par la science et unies dans l’action », a déclaré le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres. « La Convention de Vienne et son Protocole de Montréal sont devenus un succès multilatéral de référence. Aujourd’hui, la couche d’ozone est en voie de rétablissement. Cette réussite nous rappelle que lorsque les nations tiennent compte des avertissements de la science, des progrès sont possibles », a-t-il ajouté.
Saisie de 64 millions de pilules de Captagon lors d’une vaste opération antidrogue au Liban
L’armée libanaise a annoncé mercredi avoir saisi environ 64 millions de pilules de Captagon dans l’est du pays, affirmant qu’il s’agissait de l’une des opérations les plus importantes jamais menées contre cette drogue au Liban. Dans un communiqué, l’armée a annoncé avoir « saisi environ 64 millions de pilules de Captagon et 79 barils de produits chimiques destinés à la fabrication de stupéfiants, lors d’une opération, à Boudaï, près de Baalbeck, dans la région de la Békaa, frontalière de la Syrie ». Elle a précisé qu’il s’agissait de « l’une des plus grandes quantités de drogue découvertes sur le territoire libanais » et ajouté que « les recherches se poursuivaient pour arrêter les membres du réseau impliqué ». Lundi, les autorités libanaises ont annoncé avoir démantelé un réseau international de trafic de drogue et stoppé un transfert de haschich et de comprimés de Captagon vers d’autres pays.
L’un des plus grands astéroïdes en 2025 passe près de la Terre
L’astéroïde 2025 « FA22 », l’un des plus grands de son genre à s’approcher de la Terre cette année, est passé jeudi sans danger, selon des scientifiques russes. L’astéroïde est classé parmi les corps célestes potentiellement dangereux, a rapporté l’agence de presse TASS, citant le laboratoire d’astronomie solaire de l’Institut de recherche spatiale de l’Académie des sciences de Russie. L’astéroïde a frôlé la Terre et la Lune à une distance minimale calculée d’environ 800.000 km, soit environ deux fois la distance de la Lune, avant de poursuivre sa route loin de la planète. Les scientifiques ont noté que l’astéroïde ne présente aucune menace immédiate. Sa prochaine approche est prévue en août 2036, à une distance 25 fois supérieure à ce survol. Des rencontres plus rapprochées, que les scientifiques jugent dignes d’une surveillance spéciale, sont projetées pour 2089 et 2173.
Découverte au Pérou d’un fossile de dauphin vieux de 12 millions d’années
Des paléontologues ont présenté mercredi à Lima le fossile d’un ancien dauphin encore peu étudié, vieux de 12 millions d’années, découvert en juillet dans le sud du Pérou. D’une longueur de trois mètres et demi, le squelette pétrifié de ce Lomacetus a été retrouvé presque intact dans le désert d’Ocucaje, à environ 350 km au sud de la capitale péruvienne. « C’est un type de dauphin », qui a vécu « il y a environ 12 millions d’années », a indiqué le paléontologue Mario Gamarra, à l’issue d’une conférence de presse au siège de l’Institut géologique, minier et métallurgique. « Nous avons un squelette quasi complet, ce qui permet de faire davantage d’études sur tout l’animal : comment il se déplaçait, comment il nageait, ce qu’il mangeait ou combien de temps il vivait », a expliqué l’expert. Ocucaje est un désert très prisé par les paléontologues. Il y a un peu plus de vingt ans, y ont été découverts les fossiles de deux baleines naines à quatre pattes, de dauphins, de requins et d’autres espèces du Miocène – une période qui a commencé il y a 23 millions d’années et s’est terminée il y a environ 5 millions d’années.
La malnutrition provoque une forme distincte de diabète
La malnutrition favorise une forme de diabète distincte de celles déjà catégorisées, concluent des experts mondiaux de cette pathologie dans un article paru jeudi. « Nous appelons la communauté internationale du diabète à reconnaître cette forme particulière de la maladie », déclarent les auteurs de cet article publié dans le Lancet Global Health, qui relaie un consensus trouvé au sein de la Fédération Internationale du Diabète. Les deux grandes formes de diabète sont le type 1, qui apparaît chez des sujets jeunes, et le type 2, chez des personnes plus âgées. Le premier, qui se manifeste d’une manière aigüe, provient d’un déficit d’insuline, dans le second, plus courant, l’hormone est produite normalement mais l’organisme y est moins sensible. Or, les experts font le constat qu’une forme répandue de diabète n’entre pas dans ces cases. Elle apparaît chez de jeunes patients, souvent de moins de trente ans, mais est moins aigüe que le diabète de type 1, avec une production d’insuline seulement amoindrie. Et, contrairement au diabète de type 2, le surpoids n’apparaît pas comme un facteur de risque. Au contraire, les patients sont généralement malnutris ou dénutris, avec un poids inférieur à la normale. « On estime que 25 millions de personnes dans le monde sont atteintes de ce diabète », principalement dans des pays pauvres ou en voie de développement, rapportent les auteurs. Ce concept n’est pas une nouveauté: dans les années 1980 et 1990, l’Organisation mondiale de la Santé classifiait bien un « diabète lié à la malnutrition ». Mais elle y a renoncé en 1999, faute d’accord entre experts sur le fait que la sous-nutrition est un facteur suffisant pour causer à lui seul un diabète.














































