La quatrième édition de la Foire n’a pas profité uniquement aux groupes industriels et aux grandes entreprises, mais a également bénéficié aux microentreprises et aux start-up. Dans ce cadre, l’Agence nationale de gestion du micro-crédit (ANGEM) a fait savoir que «sept femmes entrepreneures bénéficiant du soutien de l’Agence ont pu conclure des marchés dans le cadre de la foire». Ajoutant que, «ces marchés, allant de 30.000 dollars à trois millions de dollars, concernent l’exportation de produits cosmétiques naturels, d’uniformes, de gâteaux traditionnels et d’autres produits d’artisanat vers le Mali, l’Ethiopie, le Niger, la Mauritanie, le Lesotho et le Nigeria». Selon l’Agence, «ces résultats mettent en évidence la capacité de la femme au foyer et de la femme rurale à relever le défi de la compétitivité sur le marché national et à l’extérieur et son rôle dans le renforcement de l’entrepreneuriat, en tant que principal levier de l’intégration africaine». De leur côté, les entreprises africaines participantes ont salué «les acquis réalisés par la foire, notamment à travers l’interconnexion du tissu économique de différents pays du continent, la mise en avant de leur complémentarité fructueuse et l’exploration des possibilités de coopération avec les entreprises algériennes». Dans une déclaration à l’APS, le directeur exécutif chargé du développement des petites et moyennes entreprises et de la promotion des exportations au sein du Conseil de promotion et de développement des investissements de la Namibie, M. Peter Shivute, a affirmé que son pays considère l’Algérie comme «un partenaire central dans plusieurs domaines», soulignant que «l’IATF 2025 a jeté des bases solides à même de préparer le terrain à la conclusion d’accords concrets entre les deux parties dans un avenir proche». Ce dernier a indiqué que «les rencontres entre la délégation namibienne et nombre d’opérateurs économiques algériens, lors de cette foire, ont été fructueuses». Notant qu’«elles ont permis d’explorer des domaines d’intérêt prioritaires pour les deux parties». Le responsable namibien a en outre affirmé que «les contacts en vue de l’établissement de partenariats ne s’arrêteront pas avec la clôture de la foire, mais seront maintenus à travers les institutions gouvernementales concernées, ainsi que par le biais de l’ambassade namibienne en Algérie», soulignant «la volonté de son pays d’attirer des investissements dans les secteurs des mines, des matériaux de construction, de la production de sacs plastiques et de l’énergie», a-t-il conclu.
L.Z.