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Culture du safran : Session de formation au profit de plus de 30 femmes rurales à Tipasa

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Une session de formation sur la culture du safran a été organisée, mercredi à Tipasa, au profit de plus de 30 femmes rurales, a-t-on appris auprès de la Chambre d’agriculture locale. Organisée en coordination avec la cellule locale de promotion de la femme rurale, cette formation a porté sur l’aspect théorique et le processus technique et pratique de la culture du safran, selon la même source.
L’initiative, inscrite dans le cadre du programme annuel de la Chambre d’agriculture destiné aux femmes rurales, vise à encadrer, accompagner et orienter les agriculteurs, tout en les incitant à investir ce type de culture et à contribuer à son développement, d’autant plus que l’Algérie dispose d’importantes capacités pour le développement de cette filière.
Outre les participantes, plusieurs associations du domaine ont pris part à la session, dont l’Association pour la promotion de la femme rurale, l’Agence nationale de gestion du microcrédit (ANGEM) et l’Association pour la promotion de la culture du safran.
L’encadrement a été assuré par des spécialistes du domaine. A cette occasion, le secrétaire général de l’Association pour la promotion de la culture du safran, Samir Ghodbane, a souligné que « l’Algérie dispose de capacités naturelles considérables, en termes de climat et de sols, lui permettant de produire un safran de grande qualité », insistant sur la nécessité de soutenir et de développer cette filière. Il a rappelé que des tests menés en laboratoire, en Algérie et à l’étranger, sur différentes températures et types de sols, ont confirmé la capacité du pays à produire un safran de qualité supérieure, insistant sur « la réelle volonté politique pour encourager cette culture ». M. Ghodbane a, également, évoqué la récente annonce des autorités relative à une stratégie nationale pour la promotion de la culture du safran, qui prend en considération la problématique de la commercialisation, souvent perçue comme un frein par les producteurs, dont le nombre est actuellement estimé à une centaine à travers le pays.

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