Accueil ACTUALITÉ L’UNICEF SUR LES CRIMES SIONISTES À GHAZA : «Les enfants palestiniens quotidiennement terrifiés»

L’UNICEF SUR LES CRIMES SIONISTES À GHAZA : «Les enfants palestiniens quotidiennement terrifiés»

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Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) a indiqué que «les attaques continues contre les Palestiniens sont devenues un élément terrifiant du quotidien des enfants, alors que le génocide perpétré par l’occupation sioniste contre bande de Ghaza se poursuit depuis 23 mois». Dans un communiqué relayé par l’agence palestinienne de presse, Wafa, le directeur régional du plaidoyer et de la communication de l’UNICEF pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, Ammar Ammar, a déclaré que «les bombardements sionistes continus contre l’enclave palestinienne ont causé des traumatismes psychologiques et émotionnels «irréparables» à environ 1,1 million d’enfants, portant gravement atteinte à leur développement psychologique». Durant cette période, a-t-il poursuivi, «de graves violations se sont répandues à grande échelle, et les enfants ont été privés d’aide humanitaire, face à la famine et aux déplacements forcés qui se poursuivent, alors que les scènes de destructions des hôpitaux, des écoles, des réseaux d’alimentation en eau potable et des maisons sont devenues une réalité quotidienne pour les enfants palestiniens». Pour le responsable onusien, «ce à quoi nous assistons à Ghaza, n’est pas seulement une guerre contre les enfants, mais la destruction de la vie elle-même», relevant que «plus d’un demi-million de Palestiniens à Ghaza sont pris au piège de la famine et que les cas de décès qui en résultent auraient pu être évités». M. Ammar a, en outre, évoqué «les images d’enfants et de nourrissons mourant à cause de la famine et des maladies», soulignant qu’«aucune mesure décisive n’avait été prise pour y remédier».

L’UIPA appelle à une action internationale sur le terrain 

Par la même occasion, l’Union interparlementaire arabe (UIPA) a fermement condamné les raids sionistes continus sur la bande de Ghaza, qui ont ciblé lundi le complexe médical «Nasser» à Khan Younès, faisant plus de 20 morts, dont des journalistes et des membres des personnels médical et humanitaire. Dans un communiqué signé par son président, M. Brahim Boughali, président de l’Assemblée populaire nationale (APN), l’UIPA a affirmé que «ces crimes répétés constituent une violation flagrante du droit international humanitaire et un ciblage délibéré des civils, des journalistes et des membres du personnel humanitaire, dans une tentative d’occulter la vérité et de paralyser les efforts visant à sauver des vies». Selon la même source, «l’Union tient la communauté internationale pour responsable du «silence honteux» qui sert de couverture directe à la poursuite des massacres perpétrés par l’occupation». Réitérant son appel à «une action internationale urgente et efficace, allant au-delà des communiqués de condamnation, pour mettre un terme aux crimes sionistes continus», l’UIPA a souligné que «la tragédie actuelle découle de la poursuite de l’occupation illégale des territoires palestiniens».

« Le plus grand nombre de violations graves vérifiées enregistré dans les territoires palestiniens occupés »

Par ailleurs, un rapport des Nations unies a confirmé que «les violations contre les enfants lors des conflits armés et des guerres ont atteint en 2024 des niveaux choquants, enregistrant une augmentation de 25 % par rapport à 2023».En effet, le rapport présenté à l’Assemblée générale des Nations unies par la représentante spéciale du Secrétaire général des Nations unies pour les enfants et les conflits armés, Najat Maalla M’jid, a indiqué que «le plus grand nombre de violations graves vérifiées a été enregistré dans les territoires palestiniens occupés, en République démocratique du Congo, en Somalie, au Nigeria et en Haïti». La responsable onusienne a souligné dans son rapport que «les enfants paient un lourd tribut : ils souffrent de la faim, sont déplacés et tués », insistant sur le fait que «les conflits en cours dans les territoires palestiniens occupés, au Soudan, au Myanmar et au Burkina Faso sont les plus meurtriers pour les enfants». Le rapport a insisté également sur «la nécessité urgente de traiter la situation des enfants touchés par les conflits armés, et sur l’importance de préserver et renforcer les ressources dédiées à leur protection, à un moment où les besoins humanitaires et de protection des enfants s’intensifient». À l’approche du trentième anniversaire du mandat relatif aux enfants et aux conflits armés, la responsable onusienne a appelé la communauté internationale à renouveler et renforcer son engagement en faveur de la protection des enfants, affirmant que «la protection des enfants contribue à briser les cycles de conflit et de violence, et à promouvoir une paix durable», a-t-elle conclu.

L. Z.

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