Le massacre sioniste contre Ghaza ne cesse de s’intensifier. Selon des sources médicales, la journée de ce mercredi a marqué une nouvelle étape dramatique : le nombre de martyrs palestiniens s’élève désormais à 62 122, en grande majorité des femmes et des enfants, depuis le début de l’agression sioniste le 7 octobre 2023.
Le nombre de blessés a, quant à lui, grimpé à 156 758, alors que de nombreux corps restent toujours ensevelis sous les décombres, inaccessibles aux équipes de secours et de défense civile. Au cours des dernières vingt-quatre heures seulement, 58 martyrs, dont deux corps extraits des ruines, et 185 blessés sont arrivés dans les hôpitaux de la bande de Ghaza. Depuis le 18 mars dernier, date à laquelle l’occupation a rompu le cessez-le-feu, le bilan s’est alourdi à 10 576 martyrs et 44 717 blessés. La tragédie humanitaire prend une tournure encore plus insoutenable. Rien que dans les dernières 24 heures, 22 Palestiniens en quête d’aide alimentaire ont été tués et 94 autres blessés par les bombardements visant directement les points de distribution. Depuis le début de l’agression, les « martyrs de la faim » atteignent 2 018 victimes et 14 947 blessés. À cela s’ajoutent 3 décès supplémentaires liés à la famine et à la malnutrition recensés dans les hôpitaux au cours des dernières heures, portant le total à 269 morts par inanition, dont 112 enfants. Depuis l’aube, plus de 30 Palestiniens ont été assassinés lors de frappes israéliennes sur différentes zones du territoire assiégé. Une frappe particulièrement meurtrière a visé la maison de la famille Al-Masri, dans la ville de Ghaza, tuant six membres de la même famille. D’autres quartiers, notamment zaytoun et Sabra dans le sud-est de la ville, continuent de subir des bombardements intenses et des destructions massives de maisons. Dans la région centrale, un Palestinien a trouvé la mort et plusieurs autres ont été blessés après des frappes contre des habitations civiles. Au nord du camp de Nusseïrat, huit Palestiniens ont péri alors qu’ils attendaient une distribution de vivres.
Au sud, dans la zone d’Al-Mawasi à Khan Younès, 21 déplacés ont été blessés après que l’armée d’occupation a visé leurs tentes. À Rafah, dans le secteur d’Al-Shakoush, des Palestiniens en attente d’aide ont également été pris pour cible, causant de nouvelles victimes. La bande de Ghaza continue d’être écrasée sous les bombes, privée d’eau, de nourriture et de soins. Les chiffres accablants dressent un tableau de l’horreur : plus de 62 000 martyrs et 156 000 blessés en moins d’un an, des centaines de familles décimées, et un blocus qui transforme la faim en arme de guerre. La communauté internationale, malgré les appels incessants des organisations humanitaires, demeure incapable d’imposer un arrêt à cette guerre d’extermination qui s’inscrit dans la durée. Pendant ce temps, les hôpitaux de Ghaza, à bout de souffle et privés de moyens, continuent d’accueillir quotidiennement des dizaines de corps et de blessés, témoins vivants d’un génocide en cours.
M. Seghilani