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NE LUI EN DÉPLAISE, UNE DÉLÉGATION DE HAUT RANG REPRÉSENTE LA RASD À LA 9e TICAD : Le Makhzen humilié à Tokyo

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Malgré toutes les tentatives du Makhzen de faire obstruction à la participation d’une délégation de la République arabe sahraouie démocratique, aux travaux de la 9ᵉ Conférence internationale sur le développement de l’Afrique (TICAD), le pays est représenté par une délégation de haut rang, conduite par le Premier ministre et le ministre des Affaires étrangères.

Encore un échec pour le Maroc qui espérait exclure de la liste des pays invités la RASD, lui qui avait versé dans la politique de la « baltaga », lors de la 8e conférence qui s’était tenue à Tokyo le 24 aout 2024, quand un de ses diplomates avait tenté d’agresser physiquement le représentant de la République Sahraouie. L’intervention énergique d’’un délégué algérien qui a mis à terre le voyou marocain qui s’est vu exclure de la salle de réunion par les services de sécurité japonais.  Cette forfaiture du Makhzen et ce geste de bas étage, avait suscité l’indignation des organisateurs et des invités aux travaux de la 8e conférence de la TICAD. Pour cette édition 2025, le Japon a pris toutes les dispositions de sécurité pour dissuader les voyous du makhzen de rééditer leur coup. La sécurité de la délégation sahraouie est assurée par une équipe de gardes pour prévenir toute tentative d‘agression. Les autorités japonaises ont cette fois assuré une protection spéciale et stricte à la délégation sahraouie, le Premier ministre et le ministre des Affaires étrangères étant étroitement escortés et protégés tout au long du sommet.
La présence d’une délégation de la RASD aux travaux de cette rencontre est un autre coup porté aux velléités du Makhzen qui continue de se livrer à une guerre contre la légalité internationale en tentant de faire obstruction à tout plan visant la tenue d’un référendum pour l’autodétermination du peuple sahraoui, comme le prévoient les résolutions du Conseil de sécurité de l’Onu et les décisions des différentes cours de justice internationale qui ont rappelé que le seul cadre de règlement du conflit du Sahara reste la légalité internationale et non les plans nés des élucubrations du Maroc.
Le Japon abrite, depuis mercredi, des représentants d’environ 50 pays africains à l’occasion de la 9ème Conférence internationale sur le développement de l’Afrique (TICAD), qui planchent sur les besoins des pays africains en matière d’investissements. La conférence de trois jours, qui se tient à Yokohama, devrait également permettre des discussions sur d’éventuels accords de libre-échange entre le Japon et certains pays africains, ainsi que sur des garanties de prêt et des incitations à l’investissement destinées aux entreprises japonaises, ont indiqué des médias nippons. « Plutôt que de nous concentrer sur nos propres besoins, nous voulons identifier soigneusement ceux de nos partenaires et gagner leur confiance, respectant ainsi nos engagements en tant que nation », a déclaré mardi le Premier ministre japonais, Shigeru Ishiba. Pour le pays du « soleil levant », l’Afrique représente une source d’opportunités, en raison de sa population jeune et de ses abondantes ressources naturelles. « Nous discuterons de la manière dont nous pouvons tirer parti de ces ressources humaines et matérielles comme sources de vitalité, et les relier à la croissance du Japon ainsi qu’à la prospérité mondiale », a souligné M. Ishiba. Le Japon devrait s’engager, lors de cette conférence, à former 30 000 experts en intelligence artificielle au cours des trois prochaines années, afin de promouvoir la numérisation dans l’industrie, a indiqué l’agence de presse japonaise Kyodo News.
La participation d’une délégation de la RASD aux travaux de cette conférence est un camouflet à la face du Makhzen et une victoire pour le peuple sahraoui, qui voit sa cause gagner des soutiens chaque jour que Dieu fait au moment où les thèses du Maroc et ses gesticulations commencent à agacer la communauté internationale.
Slimane B.

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