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DÉTECTION DU MONOXYDE DE CARBONE : Les conditions de commercialisation des appareils précisées

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Dans la plupart des situations de catastrophe, les plans d’urgence fonctionnent quasiment à la perfection en Algérie. En même temps, les pouvoirs publics mettent l’accent sur la prévention, c’est-à-dire agir avant l’accident. L’hiver est encore loin, mais le risque d’accident dû au gaz dans les domiciles- le fameux monoxyde de carbone, appelé «tueur silencieux»- est présent en permanence parmi les préoccupations des autorités.
Depuis quelques années, les détecteurs de monoxyde de carbone sont distribués et posés dans les habitations pour éviter que l’accident mortel ne survienne. Par une décision conjointe signée par six ministères, publiée au Journal officiel, certaines dispositions de la décision conjointe du 10 novembre 2020 relative à l’approbation du système technique spécifiant les exigences de sécurité des appareils électriques domestiques destinés à la détection du monoxyde de carbone ont été modifiées et complétées. Cette nouvelle décision vise à renforcer les conditions de commercialisation de ces appareils et à garantir leur conformité aux normes techniques et de sécurité. L’article 5 a été modifié afin d’exiger que les détecteurs de monoxyde de carbone soient commercialisés auprès des consommateurs en tant qu’accessoires pour appareils électroménagers fonctionnant au gaz. L’article 9 a été modifié pour souligner la nécessité d’activer l’indicateur de l’appareil conformément à ses dispositions initiales, obligeant le fabricant et l’importateur à soumettre la méthodologie et tous les calculs prouvant le fonctionnement du test automatique de fin de vie imminente de l’appareil à des laboratoires affiliés à la Sonelgaz, au Laboratoire national d’essais, aux laboratoires de répression des fraudes ou aux laboratoires accrédités conformément à la réglementation en vigueur, et à en conserver la preuve. Il s’agit également d’imposer au fabricant et à l’importateur de présenter un certificat de conformité du détecteur de monoxyde de carbone aux autorités de contrôle compétentes. Là également, le certificat doit être délivré par les laboratoires de Sonelgaz, le Laboratoire national d’essais, les laboratoires de répression des fraudes ou les laboratoires accrédités conformément à la réglementation en vigueur. La décision a été signée par Tayeb Zitouni, ministre du Commerce intérieur et de la Régulation du marché national, Saïd Chengriha, ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale et chef d’état-major de l’Armée nationale populaire, Brahim Merad, ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Saïfi Ghrib, ministre de l’Industrie, Mohamed Arkab, ministre d’État, ministre de l’Énergie, des Mines et des Énergies renouvelables et Abdelhak Saïhi, ministre de la Santé. Pour rappel, l’hiver dernier, le ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire avait lancé, à travers toutes les wilayas du pays, une campagne de sensibilisation pour accompagner l’opération d’installation de détecteurs de monoxyde de carbone dans les foyers. Cette campagne avait vu la participation des secteurs de l’Énergie, des Mines et des Énergies renouvelables, de l’Éducation nationale, des Affaires religieuses et des Wakfs, de la Santé et de la Communication, et avec la participation active des services de la Protection civile. Elle est toujours d’actualité, s’agissant des efforts de lutte contre les risques d’intoxication au monoxyde de carbone, qui a été marquée, sur instruction du Président Abdelmadjid Tebboune, par une vaste opération nationale d’installation de 22 millions de détecteurs de ce gaz toxique dans les foyers, sous la supervision des services de Sonelgaz.
Dans le même but, une journée de formation sur la prévention et la prise en charge des accidents liés au monoxyde de carbone, destinée aux professionnels de la santé, avait été organisée par le ministère de la Santé, pour renforcer les compétences, notamment des professionnels de la santé et des secteurs concernés dont la Protection civile, les ministères de l’Intérieur et du Commerce ainsi que l’entreprise Sonelgaz.
M. R.

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