Accueil ACTUALITÉ SOLIDARITÉ AVEC LA PALESTINE : La rue mondiale grogne contre les crimes sionistes 

SOLIDARITÉ AVEC LA PALESTINE : La rue mondiale grogne contre les crimes sionistes 

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La colère populaire contre la guerre d’extermination menée par Israël à Ghaza s’est exprimée avec force, vendredi, dans plusieurs régions du monde. Des dizaines de milliers de personnes sont descendues dans les rues de Rabat, Sanaâ, Nouakchott, Paris, New York, Tirana, Katmandou, Colombo et Malé pour dénoncer les massacres, la famine imposée et l’assassinat délibéré de journalistes palestiniens.

Maroc : une mobilisation continue

Au Maroc, des manifestations massives ont envahi les grandes villes – Rabat, Casablanca, Agadir, Fès, Tétouan et Oujda. À Rabat, des milliers de protestataires se sont rassemblés devant le Parlement avec des pancartes proclamant : « La Palestine est une responsabilité, la normalisation est une trahison ». Les portraits des journalistes palestiniens tués, notamment ceux d’Anas El-Charif et de Mohamed Qreiqa, correspondants d’Al-Jazeera, figuraient en bonne place.  La Commission marocaine de soutien aux causes de la nation a accusé Israël d’utiliser la famine comme arme de destruction, tandis que les manifestants brandissaient des images d’enfants palestiniens amaigris, rappelant la catastrophe humanitaire.

Yémen : solidarité et appel à la résistance

À Taëz, une veillée après la prière du vendredi a dénoncé le siège et exigé l’ouverture immédiate des passages pour acheminer l’aide. À Sanaa, d’immenses cortèges ont défilé sous le slogan « Fermement aux côtés de Ghaza et de la Palestine », fustigeant le projet expansionniste israélien et appelant à renforcer la résistance en Palestine et au Liban.

Mauritanie : appel à la justice internationale

À Nouakchott, la foule a exigé la fin de la guerre et la traduction des responsables israéliens devant la Cour pénale internationale. Les participants ont insisté sur l’urgence d’enquêter sur les assassinats ciblés de journalistes, notamment de la chaîne Al-Jazeera.

Territoires palestiniens occupés : refus de la politique de famine

À Kafr Qara et à Kaboul, en Galilée, les habitants ont organisé des sit-in dénonçant l’asphyxie imposée à Ghaza. Des pancartes d’enfants souffrant de malnutrition illustraient la gravité de la crise et le rejet du silence international.

États-Unis : interpellation de l’ONU

À New York, devant le siège des Nations unies, des militants ont demandé une action immédiate pour mettre fin à l’« extermination de masse ». Ils ont appelé à soutenir l’UNRWA et à renforcer l’aide humanitaire d’urgence.

Europe : Paris et Tirana en première ligne

À Paris, des centaines de personnes ont exigé une enquête internationale indépendante sur l’assassinat de journalistes à Ghaza et l’inculpation des responsables israéliens.

 À Tirana, capitale albanaise, des manifestants ont réclamé la rupture des relations diplomatiques de leur pays avec Israël, dénonçant la complicité du gouvernement.

Asie : naissance d’une « caravane mondiale de la résistance »

L’onde de choc a également gagné l’Asie du Sud et du Sud-Est. Des marches baptisées « Caravane mondiale de la résistance » ont eu lieu à Katmandou (Népal), Colombo (Sri Lanka), Malé (Maldives), Manille et Jakarta. L’initiative, selon l’un des organisateurs, le militant malaisien Nader Al-Nouri, devrait culminer samedi à Kuala Lumpur avec une mobilisation de masse conduite par le Premier ministre Anwar Ibrahim. Népal : des centaines de personnes se sont rassemblées dans la capitale contre les crimes israéliens. Des intellectuels ont dénoncé la propagande sioniste et la complaisance des autorités, tout en multipliant les initiatives de sensibilisation. Sri Lanka : à Colombo, une marée humaine a scandé « Liberté pour la Palestine » et dénoncé le soutien occidental à Israël. Un festival de solidarité a réuni des élus et des écrivains, qui ont mis en garde contre les ambitions coloniales israéliennes dans l’île. Maldives : à Malé, des milliers de citoyens et de responsables politiques se sont unis dans un grand rassemblement. Le gouvernement a rappelé l’interdiction d’entrée des détenteurs de passeports sionistes et son engagement durable à soutenir la cause palestinienne.

Un bilan humain effroyable

Depuis le 7 octobre 2023, la guerre israélienne a causé la mort de 61 827 Palestiniens, blessé 155 275 autres, et laissé plus de 9 000 disparus. La majorité des victimes sont des enfants et des femmes. La famine, instrumentalisée comme arme de guerre, a déjà tué 240 personnes, dont 107 enfants, selon des sources médicales locales. Ces mobilisations synchronisées, inédites par leur ampleur, traduisent un élan mondial contre la politique d’extermination, la famine et les crimes de guerre commis par Israël à Ghaza. Elles témoignent également d’une exigence croissante : la levée immédiate du blocus et la traduction des responsables israéliens devant la justice internationale.

M. S.

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