Le ministère russe de la Défense a mené conjointement avec le FSB a mené, une opération contre des installations du complexe militaro-industriel ukrainien. Selon Moscou, « ces sites, soutenus par l’Allemagne et des experts étrangers, participaient au développement du système de missiles tactiques «Sapsan» », capable de frapper le territoire de la Russie. « Conjointement avec le ministère russe de la Défense, le FSB russe a mené une opération spéciale visant à détruire des installations du complexe militaro-industriel ukrainien impliquées dans la construction d’un système de missiles tactiques », a fait savoir le FSB ce 14 août. Le FSB a établi que grâce au soutien financier de l’Allemagne et à l’assistance de spécialistes étrangers, des entreprises de défense situées dans les régions ukrainiennes de Dniepropetrovsk et de Soumy concevaient et fabriquaient des systèmes de missiles tactiques à moyenne portée « Sapsan », capables d’effectuer des frappes à l’intérieur de la Russie.Le FSB russe a reçu les coordonnées exactes des bâtiments et des installations des entreprises impliquées dans la fabrication des systèmes de missiles, ainsi que celles des systèmes de défense aérienne et de leur couverture, qui ont été détruits par des tirs des forces armées russes. « Les actions coordonnées des forces de sécurité russes ont permis d’éliminer la menace de destruction de cibles situées en profondeur du territoire de la Fédération de Russie, de détruire la base technique de production de missiles balistiques à longue portée ukrainiens et d’empêcher à long terme la mise en œuvre du projet Sapsan par l’Ukraine », a souligné le Service fédéral de sécurité russe. Selon le FSB, les dommages causés au complexe militaro-industriel ukrainien par cette opération sont colossaux et dépassent ceux subis par la Russie lors de l’opération « Paoutina » (« Toile d’araignée ») menée par Kiev en juin dernier. Pour rappel, des drones ukrainiens avaient frappé le 1er juin des sites de déploiement des bombardiers stratégiques russes. Pour la première fois, la Sibérie avait été touchée. Des drones FPV avaient attaqué des installations militaires dans les régions de Mourmansk, Irkoutsk, Ivanovo, Riazan et le territoire du fleuve Amour. Aucune information n’avait été communiquée concernant d’éventuelles victimes parmi le personnel militaire et civil.
« Kiev en pleine hystérie, la veille du sommet Poutine-Trump» estime Mirochnik
La veille du sommet entre les présidents Vladimir Poutine et Donald Trump, d’Alaska, les villes de Belgorod et de Rostov-sur-le-Don ont été frappées, jeudi, par les forces ukrainienne faisant plus d’une quinzaine de blessés. Pour Moscou « On dirait que Kiev est en pleine hystérie à l’approche du sommet de l’Alaska ( hier vendredi :NDLR) », a déclaré jeudi, sur sa chaîne Telegram, Rodion Mirochnik, ambassadeur russe itinérant pour les crimes du régime de Kiev. Le diplomate réagissait à une attaque de drone, signalée plus tôt dans la matinée par le gouverneur de la région de Belgorod, Viatcheslav Gladkov, qui a fait état de trois blessés, dont un grave. « Il ne s’agit pas d’une attaque menée par un pays civilisé, mais d’une attaque menée par un individu sans foi ni loi, habitué à combattre des civils », a ajouté Mirochnik. Moins d’une heure plus tard, Gladkov a diffusé un extrait d’une vidéo de surveillance où l’on voit une voiture, au milieu du trafic routier, exploser. « Le moment où un drone ukrainien a percuté une voiture dans le centre de Belgorod », a commenté le responsable russe. Ce dernier avait, entretemps, signalé une attaque de drone « pour la quatrième fois » contre le bâtiment du gouvernement régional. Dans la foulée, Gladkov a appelé les agences et organisations publiques à recourir au maximum au télétravail au cours des deux prochains jours. Il a par ailleurs annoncé la fermeture – pour raisons de sécurité – des parcs, places, plages et lieux fréquentés à Belgorod et dans sa région, également pour les deux prochains jours. En début d’après-midi, le gouverneur de Belgorod a signalé qu’une femme avait été blessée dans une autre attaque ukrainienne contre une habitation de Razoumnoe, une commune au sud-ouest de la capitale régionale.
R. I.