De Sydney à Sanâa, de Tunis à Londres, les peuples se lèvent contre la guerre, la famine et l’impunité. Tandis que les civils palestiniens meurent de faim et que les prisonniers disparaissent dans les geôles de l’occupation, la rue mondiale crie justice. De nombreuses villes à travers le monde ont résonné hier au son d’une colère populaire profonde. À Sydney, des milliers de personnes ont afflué en soutien à la population de Ghaza, dénonçant la guerre de famine et de destruction orchestrée par l’armée israélienne. Ces mobilisations font suite à l’aggravation sans précédent de la crise humanitaire dans l’enclave assiégée, où la famine a déjà fauché la vie de centaines de civils, sous l’œil impassible de la communauté internationale. À Paris, les manifestants ont scandé des slogans exigeant l’arrêt du génocide à Ghaza, appelant à la levée immédiate du blocus israélien et à des sanctions contre Tel Aviv. Les rues de la capitale française ont été envahies par une foule diverse, unie par un même refus de l’indifférence internationale.
Sanâa : mobilisation massive
Au Yémen, malgré la guerre et l’isolement, des centaines de milliers de personnes ont envahi les rues de Sanâa pour clamer leur solidarité inébranlable avec Ghaza et la Palestine. Dans une démonstration de force impressionnante, les manifestants ont brandi des drapeaux palestiniens et dénoncé la famine imposée par l’occupant sioniste comme une arme de guerre. Le slogan « Ghaza n’est pas seule » s’est transformé en cri de ralliement national. Les manifestants yéménites ont exigé des actions concrètes de la part des États musulmans, accusant les dirigeants arabes de complicité par leur silence ou leur passivité.
Tunisie : « La Palestine est notre boussole »
En Tunisie, plusieurs villes, dont Tunis, Gabès et Sfax, ont vu se multiplier les rassemblements populaires. Les protestataires ont condamné les crimes de guerre israéliens et appelé à la rupture des relations diplomatiques avec l’entité sioniste. Le mot d’ordre lancé par plusieurs syndicats et organisations de la société civile était clair : « Pas de normalisation avec le bourreau ».
Des bougies ont été allumées en hommage aux enfants morts de faim à Ghaza, et des portraits de prisonniers palestiniens ont été brandis, rappelant que les geôles de l’occupation restent le théâtre d’abus, de torture et de négligence médicale systématique.
Amman : appel au boycott
et à la justice
En Jordanie, les rassemblements se sont multipliés à Amman et dans d’autres régions du pays. Les participants ont réitéré leur engagement à poursuivre les campagnes de boycott des produits israéliens et de leurs alliés. Des pancartes exigeaient que les criminels de guerre israéliens soient traduits devant la Cour pénale internationale. Les manifestants ont également fustigé la position des États occidentaux, particulièrement les États-Unis, accusés d’armer et de soutenir sans réserve l’agression israélienne contre les civils palestiniens.
Londres : « Ce n’est pas une guerre, c’est un génocide »
À Londres, la mobilisation a été tout aussi massive. Des dizaines de milliers de personnes ont marché dans les rues, exigeant la fin immédiate de la guerre à Ghaza. Les manifestants ont porté des banderoles où l’on pouvait lire : « Stop au génocide », « Libérez la Palestine », ou encore « Justice pour Ghaza ».
Des interventions émouvantes de membres de la communauté palestinienne ont dénoncé la mort lente imposée à leurs proches par le siège, les bombardements et la famine. Des associations ont distribué des tracts dénonçant la complicité des grandes puissances et appelant à l’embargo militaire sur l’entité sioniste.
M. S.