Accueil À LA UNE LOIN DES RUSES OCCIDENTALES : La vraie reconnaissance de l’État de Palestine

LOIN DES RUSES OCCIDENTALES : La vraie reconnaissance de l’État de Palestine

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Reconnaissance de l’État palestinien indépendant, avec El-Qods comme capitale, dans le respect de la légalité internationale et des chartes des Nations unies. 

C’est la position de l’Algérie qui agit en même temps, dès maintenant, pour l’admission de l’État de Palestine comme membre à part entière au sein de l’Organisation des Nations unies. L’Algérie insiste systématiquement, en toute occasion, sur la solution à deux États pour le règlement pacifique de la question palestinienne. Cette solution passe par l’admission de la Palestine comme État membre de plein droit de l’ONU, vient de réaffirmer, au nom de l’Algérie son Représentant permanent auprès des Nations unies, l’ambassadeur Amar Bendjama. « Le droit du peuple palestinien à l’autodétermination et à l’établissement d’un Etat indépendant et souverain avec El-Qods pour capitale est un droit légal et naturel ancré dans l’histoire », avait-il réaffirmé. Après avoir rappelé que la création de l’Etat de Palestine a été proclamée à Alger en 1988, Amar Bendjama a renouvelé l’appel de l’Algérie à agir, en proposant trois étapes claires : 1/ « la nécessité de promouvoir la solution à deux États qui passe par l’admission de la Palestine comme Etat membre de plein droit de l’ONU ». Il a rappelé, dans ce contexte, que « l’Algérie est le premier et seul pays à avoir officiellement lancé cet appel au Conseil de sécurité, en janvier dernier, lequel a reçu le soutien de la majorité écrasante des membres de l’organe onusien », « l’Algérie est prête à réitérer cet appel » ; 2/ « la reconnaissance de l’État de Palestine », « l’Algérie, qui a été le premier pays à le faire il y a 37 ans, appelle aujourd’hui toutes les nations qui ne l’ont pas encore fait à reconnaître l’État de Palestine » ; 3/ « permettre aux Palestiniens de rester sur leur terre, de refuser le déplacement forcé, de protéger les territoires, de criminaliser les colonies et de mettre fin à l’impunité ». On sait que par pure tactique, des dirigeants occidentaux (France, Grande-Bretagne, Allemagne, par exemple), fermes soutiens de l’entité sioniste, et qui l’ont démontré dès le 7 octobre 2023, ont fait part de leur intention de reconnaître l’État de Palestine. La perte d’influence de l’Occident sur les pays arabes et son risque d’isolement international à cause de son soutien à l’entité sioniste dans sa guerre génocidaire contre la population palestinienne de Ghaza l’a incité à déclarer son intention de reconnaître l’État de Palestine. À la fin du mois dernier,  pour la première fois, un rapport officiel de l’Agence de sécurité nationale néerlandaise a inclus l’entité sioniste sur la liste des pays représentant une menace pour la sécurité nationale néerlandaise, malgré la distance géographique entre les deux pays. Le rapport a mis également en garde contre les menaces croissantes de l’entité sioniste et des États-Unis envers la Cour pénale internationale, basée à La Haye, soulignant que cela met en péril le travail de la Cour et impose aux Pays-Bas la responsabilité de protéger ces institutions. Mais ce qui est surprenant est que des dirigeants occidentaux qui ont accouru dès le 7 octobre 2023 pour encourager le criminel Netanyahou dans sa guerre génocidaire déclarés contre Ghaza, parlent aujourd’hui de la reconnaissance de l’Etat de Palestine comme indispensable à l’établissement de la paix dans la région. Mais il semble bien que leur démarche ressemble aux Accords d’Oslo qui ont visé à démobiliser la résistance palestinienne, si ce n’était son opération du 7 octobre 2023. On sait que les États-Unis estiment inutile une reconnaissance de l’Etat de Palestine et ont opposé leur véto à son admission comme membre à part entière au sein de l’ONU. Quant à l’entité sioniste, ses dirigeants ont déclaré leur opposition à l’existence d’un État de Palestine et, pire, ordonnent des agressions contre les pays arabes voisins pour s’emparer de grandes portions de leurs territoires. Or, la normalisation des relations des pays arabes, aux dires de leurs dirigeants, avec l’entité sioniste passe par l’existence de l’État de Palestine. 

M. R.

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