Accueil ACTUALITÉ LIBRE DEPUIS VENDREDI : Georges Abdallah retrouve les siens au Liban

LIBRE DEPUIS VENDREDI : Georges Abdallah retrouve les siens au Liban

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L’événement mondial pour les peuples libres s’est déroulé hier, vers 13h, à Beyrouth, au Liban, où est arrivé le combattant de la liberté, libanais, arabe et internationaliste, Georges Ibrahim Abdallah, qui a passé 41 ans dans les prisons en France, durant lesquels les États-Unis et l’occupation sioniste ont fait pression sur la France pour qu’elle ne le libère pas.
Il a été emprisonné arbitrairement pour son combat en faveur de la cause palestinienne. Les campagnes de solidarité avec Georges Abdullah se sont intensifiées ces derniers mois, exigeant sa libération après qu’il ait purgé une longue peine, supérieure à sa peine initiale. Les autorités françaises ont décidé d’expulser Georges Abdallah vers Beyrouth hier, vendredi, au lieu de samedi comme prévu.  L’avocate Fidaa Abdel Fattah a déclaré que le report de la date de libération de George Abdallah visait à « perturber la célébration de son arrivée à Beyrouth ». Elle a ajouté que la famille et les camarades de George Abdallah étaient prêts à l’accueillir. À sa sortie de prison, hier, les autorités françaises l’ont empêché de faire des déclarations à la presse ou en public avant son expulsion. À son arrivée à l’aéroport international de Beyrouth et sur la route qui y mène, il a été accueilli par une foule nombreuse, sur l’air de « Mounadhiloun » et d’autres   chansons engagées, volume à fond,   sur des poèmes du poète palestinien Mahmoud Darwich chantés par le Libanais Marcel Khalifa, pour célébrer le retour de Georges Ibrahim Abdallah au pays. La comparaison a été faite avec Nelson Mandela qui a passé 27 ans en prison pour son combat contre l’apartheid qui sévissait en Afrique du Sud, un pays libéré depuis maintenant plus de 30 ans. Tôt ou tard, la Palestine également sera libérée de l’occupation sioniste qui pratique le génocide comme l’ont fait tous les régimes colonialistes dans les pays qu’ils ont occupés.

Les premiers mots du militant
Les premières déclarations de Georges Ibrahim Abdallah depuis Beyrouth sont historiques : « Tant qu’il y aura de la résistance, il y aura un retour à la patrie », appelant plus que jamais la population à se mobiliser autour de la Résistance. Il a exprimé son soutien indéfectible à la résistance et à la cause palestinienne, une position qu’il a maintenue tout au long de ses 41 ans de captivité.
Il a également souligné que « tous doivent se rallier à la résistance aujourd’hui, plus que jamais », affirmant qu’elle est « enracinée dans ce pays et ne peut être déracinée. Elle n’est pas faible, mais forte grâce à ses chefs martyrs qui ont fait couler le sang de la résistance.» Évoquant les martyrs de la résistance, le combattant de la liberté les a décrits comme « le fondement de toute idée de libération », ajoutant : « Nous nous inclinons devant les martyrs de la résistance.» Il a évoqué la Palestine occupée, dont il défend la cause depuis des décennies, soulignant que « la résistance doit s’intensifier », ajoutant que « la confrontation avec l’ennemi doit se poursuivre jusqu’à la libération, et Israël vit ses dernières étapes ». Il a souligné que « c’est une honte historique que les Arabes assistent aux souffrances du peuple palestinien et du peuple de Gaza », regrettant que des millions d’Arabes se contentent de voir mourir des enfants palestiniens. Le cortège a pris ensuite la route de l’aéroport vers le nord pour rejoindre sa ville natale de Qobayat. Quelques heures avant sa libération, Georges Abdallah avait envoyé un message, affirmant son engagement dans la lutte jusqu’à son dernier souffle et appelant la rue arabe à une action active et consciente. Il a affirmé être « calme, rassuré et se battre jusqu’à son dernier souffle ». Il a souligné qu’il ne se sentait pas menacé et que son état était « comme celui de tout combattant de la liberté dans notre pays ». Dans ce contexte, il a appelé les citoyens à se mobiliser et à agir, mettant en garde contre le silence et la complicité.
M. R.

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