Par la voix du chef d’état-major général des forces armées iraniennes, le général de division Abdolrahim Mousavi, l’Iran a confirmé que son pays donnerait une « réponse appropriée » à la récente agression américaine, tandis que Netanyahou continuerait d’être puni, soulignant que son pays ne tolérerait aucun agresseur et ferait face à toute agression avec une force décisive.
Il a déclaré que l’agression américaine contre les trois installations à l’intérieur de l’Iran sera traitée « comme une agression directe contre notre pays, quelle que soit l’ampleur des dégâts qu’elle cause ». Il a souligné que les États-Unis sous l’administration Trump « ont violé toutes les lois et tous les pactes internationaux avec cette agression », la décrivant comme une « grosse erreur » dont Téhéran avait déjà mis en garde contre les conséquences. Il a noté que l’agression américaine est « une tentative désespérée de relancer Israël après les coups qu’il subit ». Il a remercié le peuple iranien pour sa « fermeté, son moral élevé et son soutien indéfectible aux forces armées », soulignant que ce soutien populaire permet à l’armée iranienne de « déraciner les ennemis ».
La Russie soutient l’Iran
La Russie poursuivra ses efforts pour soutenir le peuple iranien. C’est ce qu’a déclaré le président russe Vladimir Poutine, en recevant le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi au Kremlin, hier, lundi. Il a souligné que l’agression américaine contre l’Iran est « sans fondement et injustifiée ». « Nous entretenons depuis longtemps de bonnes relations avec l’Iran. Pour notre part, nous nous efforçons d’aider le peuple iranien », a souligné Vladimir Poutine. Le président russe a rappelé que son pays avait adopté une position claire sur l’escalade en cours au Moyen-Orient, soulignant que la déclaration du ministère russe des Affaires étrangères exprimait clairement la vision de Moscou sur ce qui se passe, comme le soulignent les délibérations du Conseil de sécurité de l’ONU. Pour sa part, le ministre iranien des affaires étrangères, Abbas Araghchi, a rendu les États-Unis et l’entité sioniste responsables de la détérioration de la situation régionale, déclarant que leurs attaques lancées contre l’Iran étaient la cause directe de l’escalade des tensions. Abbas Araghchi est arrivé à Moscou dimanche soir pour consulter le président Vladimir Poutine sur les derniers développements de la guerre contre l’Iran et pour discuter de l’escalade des attaques américaines contre des installations nucléaires pacifiques.
La fermeture du détroit d’Hormuz envisagée
Le détroit d’Hormuz sera-t-il fermé après l’agression américaine contre les sites nucléaires iraniens, comme une des mesures faisant partie de la riposte de l’Iran ? Le Parlement iranien, ce 22 juin, qui a fait cette demande, laisse la prise de décision au Conseil suprême de sécurité nationale de l’Iran. Le média iranien Press TV, cité par Russia Today, rapporte que le major général Esmaeil Kowsari, législateur et commandant au sein des Gardiens de la révolution, a déclaré au Club des jeunes journalistes que cette décision était « à l’ordre du jour » et qu’elle « serait prise chaque fois que nécessaire ». L’option de la fermeture du détroit d’Hormuz, comme élément de riposte, avait été annoncée avant l’agression américaine contre l’Iran de ce dimanche. La menace est sérieuse. Il s’agit de l’un des corridors maritimes les plus stratégiques au monde pour le commerce international. L’impact sur la sécurité énergétique mondiale serait désastreux, prévoient les spécialistes. Une menace sérieuse pour la sécurité énergétique mondiale Le détroit d’Ormuz, large d’à peine 50 kilomètres à son point le plus étroit, Il est présenté comme l’un des corridors maritimes les plus stratégiques au monde pour le commerce international, en particulier pour le transport du pétrole. Les experts prévoient que la fermeture du détroit d’Hormuz provoquerait une flambée immédiate des prix du brut, de graves perturbations dans les chaînes d’approvisionnement mondiales et pourrait déclencher un affrontement militaire élargi entre puissances régionales et internationales.
M’hamed Rebah
