Les dirigeants du Groupe des Sept (G7) se sont réunis lundi pour la première journée du sommet de deux jours, qui s’est achevé, hier, à Kananaskis, dans la province de l’Alberta, au Canada, avec des désaccords émergents, et le départ ‘précipité » du président américains Donald Trump sans la signature de la déclaration finale.
Le locataire de la Maison Blanche, n’a pas paraphé le document finale du Sommet du G7 d’Alberta, en raison selon les médias ocidentaux et américains de l’appel dans le dit document « à la désescalade entre Israël et l’Iran ».
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le président du Conseil européen, António Costa, comme les autres dirigeants occidentaux, Britannique, Allemand et Français ont eu à déclarer avant le rendez vous d’Alberta qu’ « Israël avait le droit de se défendre et que l’Iran ne pouvait pas obtenir l’arme nucléaire », déclaration reprise durant les deux jours du Sommet du G7. Les questions commerciales ont certes dominé les discussions avec Trump, et les observateurs attendent de voir s’il « adoucira sa position » en direction de ses alliés, les Européens, membres de l’Otan. Après avoir rencontré le Premier ministre canadien Mark Carney, on a demandé à Trump ce qui retardait un accord de commerce et de sécurité avec le Canada, et il a répondu qu’il ne s’agissait pas d’un retard, mais plutôt de « concepts différents ». « J’ai une idée sur les droits de douane et Mark en a une autre », a déclaré Trump. « Nous verrons si nous pouvons aller au fond des choses aujourd’hui. » « Je pense que Mark a une idée plus complexe, mais tout aussi excellente. Nous allons examiner les deux et nous verrons ce que nous en tirerons », a déclaré Trump. Trump a également déclaré que c’était une erreur d’exclure la Russie de la table du G8, qui deviendrait alors le G7 actuel, et qu’il n’y aurait pas eu de guerre en Ukraine si la Russie n’avait pas été éjectée. Le sommet du G7 a dévoilé dimanche son ordre du jour allégé, donnant la priorité aux discussions sur l’économie mondiale et la sécurité énergétique. Initialement prévu pour débuter ce week-end, le sommet a été raccourci à deux jours et a officiellement débuté lundi, entre les sept pays des économies avancées du monde, le Canada, la France, l’Allemagne, l’Italie, le Japon, la Grande-Bretagne et les États-Unis – ainsi que de l’Union européenne.
R. I.