Quatorze (14) personnes sont décédées et 225 autres ont été blessées dans des accidents de la route, survenus ces dernières 24 heures dans plusieurs wilayas du pays, indique lundi, un bilan de la Protection civile. Le bilan le plus lourd a été enregistré dans la wilaya de Naama, avec 2 morts et 5 blessés, survenus dans la commune d’El Biod, précise la même source. En outre, le dispositif de la protection civile pour la surveillance des plages autorisées à la baignade a effectué 159 interventions pour le sauvetage de 91 personnes d’une mort certaines, 56 personnes ont été traitées sur place et 11 autres ont été évacuées vers les structures sanitaires locales, ajoute le communiqué, déplorant le décès par noyade, dans la wilaya de Mostaganem, de 2 personnes au niveau de la plage Bahara Ouest, dans la commune de Achaacha. Deux autres cas de décès par noyade ont été également enregistrés dans des réserves d’eau, dans les wilayas de Sétif et de Constantine, relève le bilan de la Protection civile. Concernant la lutte contre les incendies, les éléments de la Protection civile sont intervenus pour l’extinction de 2 incendies urbains survenus à Alger et Bouira. Le bilan de la Protection civile fait également état de l’extinction de 38 incendies, dont 2 de forêts, 5 de maquis, 5 de broussailles, 20 de récoltes et 2 de palmeraies.
«Les immigrés vivent dans une peur constante» : Shakira dénonce la politique anti-immigration de Trump
La chanteuse colombienne, installée aux États-Unis depuis presque 30 ans, revient sur les décisions du président américain visant à expulser les immigrés clandestins et en particulier les immigrés latino-américains.
« Être immigré et vivre aux États-Unis, ça veut dire vivre dans une peur constante. » À l’instar de plusieurs célébrités comme Eva Longoria, Kim Kardashian, Olivia Rodrigo ou encore Jenna Ortega, c’est au tour de Shakira de dénoncer la politique anti-immigration de Donald Trump. Dans un entretien accordé à la BBC vendredi 13 juin, la chanteuse colombienne a pris la parole sur la situation actuelle du pays et a partagé son expérience en tant qu’immigrée venue s’installer aux États-Unis.
« Ça fait beaucoup de peine à voir tout ce qui se passe ici », déclare Shakira, interrogée par la BBC après un de ses shows à Miami dans le cadre de sa tournée Las Mujeres Ya No Lloran. Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump lutte contre l’immigration clandestine afin de mettre fin à une supposée « invasion » de criminels étrangers. Mais sa politique pourrait nuire aussi aux immigrés latino-américains, qui contribuent à l’activité économique. Aujourd’hui, les opposants à cette politique, des milliers d’Américains à Los Angeles notamment, descendent dans les rues depuis la semaine dernière. Des protestations soutenues par l’interprète de Loca. « Aujourd’hui plus que jamais, nous devons rester unis. Aujourd’hui plus que jamais, nous devons faire entendre notre voix et affirmer clairement qu’un pays peut modifier sa politique d’immigration, mais que le traitement de chacun doit toujours être humain. »
Un couple détruit «la chaise de Van Gogh» en s’asseyant dessus dans un musée italien
La scène, captée par les caméras de vidéosurveillance, a été publiée sur le compte Instagram du Palazzo Maffei, à Vérone, qui espère ainsi sensibiliser le public au respect des œuvres exposées.
«Le cauchemar de tous les musées». Le 12 juin, le Palazzo Maffei de Vérone a diffusé les images de vidéosurveillance d’un incident pour le moins édifiant : un couple de touristes y est filmé en train de détruire une œuvre d’art contemporaine en s’asseyant dessus.
La scène s’est déroulée dans une salle d’exposition, à un moment où les agents de surveillance s’étaient temporairement absentés. Profitant de leur absence, les visiteurs ont tenté de prendre une photo «à effet», explique le musée sur Instagram. On peut voir l’homme mimant une posture assise sur ce qui semblait être une chaise. Mais au lieu de feindre, il s’est véritablement assis… provoquant l’effondrement de l’œuvre. Intitulée Van Gogh, la pièce est une sculpture de l’artiste italien Nicola Bolla. Inspirée de la chaise peinte par Vincent van Gogh, elle en reprend l’apparente simplicité, mais sa structure est en réalité très fragile : creuse, maintenue par du papier aluminium et entièrement recouverte de cristaux en verre poli Swarovski.
Une historienne de l’art du musée a précisé à la BBC qu’un avertissement figurait pourtant sur l’œuvre, elle-même placée sur un piédestal, demandant explicitement de ne pas la toucher.
Comme on peut le voir sur les images, le couple a quitté la salle précipitamment et n’a pas pu être identifié. Pendant plusieurs jours, les équipes du musée ont craint que l’œuvre ne soit irrémédiablement endommagée. Une restauration a finalement pu être menée à bien.
Le Kirghizstan démonte la plus haute statue de Lénine d’Asie centrale
Le Kirghizstan a démonté samedi 7 juin, le plus haut monument en Asie centrale du fondateur de l’URSS, Vladimir Lénine. Elle est située à Och, la deuxième ville de cette ex-république soviétique alliée de la Russie. Selon la mairie, le monument sera « déplacé » et « un drapeau (kirghiz) le long d’un mât de 95 mètres de haut » sera installé sur la place centrale d’Och (sud). Ce monument en bronze mesurait au total 23 mètres piédestal compris, ce qui en faisait le plus haut monument de Lénine en Asie centrale à ne pas avoir été démonté après la chute de l’URSS en 1991, et l’un des plus hauts du monde.
La statue a été enlevée dans la nuit et de rares photos amateurs la montrent couchée sur la place centrale de la ville, face à la mairie. Cette opération « ne doit pas être politisée » d’après la mairie d’Och, donnant des exemples de « villes russes où des monuments à Lénine ont également été démontés ou déplacés ». « Il s’agit d’une pratique courante visant à améliorer l’aspect architectural et esthétique des villes », estime la mairie. Car la Russie, alliée du Kirghizstan où elle y maintient des bases militaires, tente de maintenir son influence face à la présence croissante de la Chine ou de l’Occident, insistant sur le passé commun soviétique les unissant.
Après des années d’expérimentations, Meta introduit la publicité sur WhatsApp
WhatsApp a annoncé lundi l’introduction prochaine de nouveaux espaces publicitaires, un tournant important pour la messagerie qui avait jusqu’ici largement échappé à la publicité. Contrairement à Facebook, Instagram ou d’autres plateformes du groupe Meta, WhatsApp a conservé un modèle économique quasiment sans annonces depuis son rachat par le géant des réseaux sociaux en 2014. L’application est notamment plébiscitée pour sa facilité d’utilisation et ses fonctionnalités (appels audio et vidéo, messages vocaux, etc), ses messages chiffrés et son apparente neutralité commerciale. Jusqu’à présent, les seuls formats publicitaires consistaient en des messages promotionnels envoyés via l’outil WhatsApp Business à des utilisateurs ayant donné leur accord, ainsi que quelques expérimentations sur certains marchés. L’entreprise précise que les nouveaux espaces publicitaires apparaîtront exclusivement dans l’onglet « Actus », qui regroupe les « Statuts » et les « Chaînes », et est utilisé quotidiennement par environ 1,5 milliard de personnes dans le monde. Les nouvelles fonctionnalités incluent des abonnements payants à certaines Chaînes, la promotion de Chaînes dans l’annuaire de découverte et des publicités intégrées dans les Statuts, équivalents des Stories d’Instagram.
« Nous parlons depuis des années de notre intention de créer une activité qui n’interrompt pas vos conversations personnelles et nous pensons que l’onglet Actus est le bon endroit pour ces nouveaux outils », a déclaré la filiale de Meta. Les utilisateurs qui se servent de WhatsApp uniquement pour discuter avec leurs proches ne verront aucun changement, cet onglet pouvant par ailleurs être désactivé dans les paramètres. L’entreprise s’est engagé à ne jamais vendre ou partager les numéros de téléphone avec des annonceurs, et a assuré que les informations issues des discussions personnelles, des appels ou des groupes ne serviront pas au ciblage publicitaire. Les publicités diffusées dans l’onglet Actus reposeront uniquement sur des données basiques comme la localisation approximative, la langue du téléphone ou l’activité dans cet espace de la messagerie.
